Un couple de Portneuf accusé d’avoir agressé et maltraité des enfants
Une ordonnance de non-publication a été prononcée pour protéger l'identité des présumées victimes. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Carl Boivin
Deux enfants de la région de Portneuf auraient été agressés et maltraités par leur mère et le conjoint de celle-ci, durant de nombreuses années.
Le beau-père des enfants fait face à des nombreuses accusations pour des gestes de nature sexuelle sur une des présumées victimes, une fille.
Les agressions sexuelles auraient débuté alors qu'elle avait six ans et se seraient déroulées sur une dizaine d'années.
Selon la dénonciation, le beau-père aujourd'hui âgé de 42 ans aurait infligé des lésions corporelles à la plaignante, lors des agressions alléguées.
Il est aussi accusé de lui avoir rendu accessible du matériel sexuellement explicite.
Son frère aurait aussi été maltraité par le conjoint de sa mère. L'homme est accusé de voies de fait armées sur le garçon alors qu'il avait entre 3 et 12 ans.
Les crimes commis envers le garçon auraient empiré lorsqu'il a eu une dizaine d'années.
À partir de ce moment, l'accusé aurait incité le garçon à commettre un acte de bestialité.
Durant la même période, il aurait commis des voies de fait en étranglant
le plaignant, précise la dénonciation.
Le frère aurait aussi été séquestré et menacé de mort.
Et la mère?
La mère âgée de 37 ans est accusée de négligence criminelle causant des lésions corporelles sur ses deux enfants.
Encore là, l'acte d'accusation couvre une période d'une dizaine d'années, soit le même moment durant lequel son conjoint aurait agressé le garçon et la fillette.
La femme fait aussi face à une accusation d'avoir omis de fournir les choses nécessaires à l'existence
, ce qui aurait mis la vie de ses enfants en danger, tout en mettant leur santé en péril.
Elle est aussi accusée de voies de fait sur son fils, alors qu'il avait entre 3 et 12 ans.
Remis en liberté
Le couple a pu recouvrer sa liberté au terme de la comparution, vendredi matin, au palais de justice de Québec.
La femme pourra retourner vivre à la maison familiale, dans la région de Portneuf, où les enfants ne résident plus. Le juge a ordonné que l'homme aille habiter chez ses parents, à Québec.
Le Tribunal a émis plusieurs conditions visant à protéger les enfants, pendant le processus judiciaire.
Leur prochaine audience est prévue au mois d'avril.
À noter qu'une ordonnance de non-publication a été prononcée pour protéger l'identité des présumées victimes.
