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Grève de certains membres du corps professoral de l’Université du Cap-Breton

Une demi-douzaine de membres du personnel marchent en ligne avec leurs affiches.

Les pourparlers ont échoué lundi entre l'Université du Cap-Breton et le syndicat qui représente une partie des professeurs. Le personnel croit que c’est à l'administration de l'université de revenir à la table.

Photo : CBC / Erin Pottie

Radio-Canada

Des professeurs de l'Université du Cap-Breton déclenchent une grève pour de meilleures conditions de travail.

Ils exigent de meilleurs salaires pour faire face à la hausse du coût de la vie et demandent aussi plus de respect de la part de leur employeur.

Entre 30 et 40 membres ont fait du piquetage devant l'entrée du campus de l'université vendredi, mais les véhicules ont pu continuer de circuler librement.

Le président de l'association des professeurs de l’université, Adango Miadonye, avise que la pression pourrait s’accentuer la semaine prochaine.

Ce n'est que le début, le premier jour, dit-il. Nous sommes ici en plus petit nombre et nous allons augmenter notre présence au cours de la semaine si rien ne se passe.

Les discussions entre le syndicat des professeurs et l’employeur ont cessé lundi et le personnel en grève croit que c'est à l'administration de l'université de revenir à la table avec de meilleures offres.

Tom Urbaniak dans une salle de conférence.

Tom Urbaniak, professeur à l'Université du Cap-Breton

Photo : Radio-Canada / Tom Ayers

Après les premières heures sur la ligne de piquetage, je pourrais dire que le moral est très élevé, dit Tom Urbaniak, professeur de sciences politiques à l'Université du Cap-Breton.

On ressent, au sein des membres, que c’est une espèce de lutte pour l’âme de l'université, pour le caractère de l’université, donc ça va bien au-delà des différends en matière de paye.

Beaucoup d’étudiants s’inquiètent des conséquences possibles de cette grève sur leurs études.

Mason Madore espère obtenir son diplôme cette année après quatre ans d’études à l’Université du Cap-Breton.

Je ne pense pas avoir eu une année universitaire normale depuis que j'ai commencé, remarque l’étudiant, qui a aussi fait face aux difficultés d’étudier durant une pandémie.

Évidemment, ce sont des conditions sur lesquelles je n'ai aucune emprise.

Des professeurs sur le trottoir avec leurs pancartes.

Quelques professeurs sont venus manifester à l’entrée de l’université pour la première journée de grève. Leur nombre va augmenter la semaine prochaine si l’université ne revient pas à la table des négociations.

Photo : Radio-Canada / Erin Pottie

Deux syndicats représentent le corps professoral à l’Université du Cap-Breton, donc ce ne sont pas tous les cours qui sont suspendus.

Pour Mason Madore, un seul de ses cours est annulé durant la grève, mais pour d'autres, les effets pourraient être plus graves.

Mason Madore espère tout de même que le conflit se réglera au plus vite.

Il veut terminer sa session dans les temps et obtenir son diplôme en commerce pour pouvoir poursuivre ses objectifs de carrière.

Avec les informations d'Erin Pottie, de CBC, et du Réveil de la Nouvelle-Écosse et T.-N.-L.

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