Halifax demande une étude sur l’ajout d’autobus à hydrogène à sa flotte
La Municipalité commande une étude sur l'intégration d'autobus à pile à combustible à hydrogène dans sa flotte. Tous les autobus d’Halifax fonctionnent présentement au diesel et à l'essence.
Photo : Radio-Canada / Jonathan Villeneuve
La société de transport Halifax Transit envisage l'ajout d'autobus à hydrogène à sa flotte.
La Municipalité a lancé mercredi un appel d'offres demandant une étude de faisabilité sur l'ajout de 40 à 60 autobus à pile à combustible à hydrogène.
Nous regardons vers l'avenir et réfléchissons aux différentes technologies émergentes
, dit la directrice de la planification, Patricia Hughes.
Nous avons des objectifs en matière de changement climatique dans le cadre de notre plan HalifACT et [...]nous explorons toutes les options pour nous préparer à l'avenir.
Le terminus d'autobus Scotia Square, au centre-ville d'Halifax
Photo : Radio-Canada / Jonathan Villeneuve
L'étude évaluera la technologie des autobus à pile à combustible à hydrogène, ses implications environnementales, son coût et ses exigences opérationnelles.
Diversification de la flotte
Les 350 véhicules d'Halifax Transit sont actuellement alimentés au diesel ou à l'essence, mais la Municipalité a commandé des autobus électriques.
Trente de ces autobus doivent être livrés d'ici la fin de 2023 et 30 autres au printemps 2024.
Le service de transport pense ajouter à sa flotte près de 200 autobus électriques d'ici 2028.
Pour ce qui est des autobus à hydrogène, Patricia Hughes dit que même si l'appel d'offres parle de 40 à 60, ce n'est pas nécessairement le nombre que la Municipalité envisage d'acheter.
Ces chiffres ont été choisis pour aider à comparer les avantages et les inconvénients des autobus électriques par rapport aux autobus à hydrogène.
Des milliers d'usagers empruntent l'autobus au terminal Mumford chaque jour.
Photo : Radio-Canada / Adrien Blanc
Mme Hughes croit qu’il y a probablement de la place chez Halifax Transit pour les deux technologies.
Je pense que l'électricité jouera certainement un grand rôle, mais que beaucoup d'agences de transport en commun essaient de voir quelle sera la place de l'hydrogène.
Elle admet que cet intérêt pour l’hydrogène est aussi lié aux plans de production locale d'hydrogène vert.
Il y a certainement des liens avec ça, dit-elle. Mais il reste encore beaucoup d'enquêtes à faire.
L'appel d'offres ne parle pas du délai pour la livraison de l'étude, mais Patricia Hughes dit que la Municipalité s'attend à ce que le projet prenne de huit mois à un an.
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Avec les informations de Frances Willick, de CBC
