Les maires du Grand Vancouver doivent trouver 20 milliards $ pour les projets de transport

La popularité des véhicules électriques entraîne une baisse des revenus générés par la taxe sur l'essence.
Photo : Radio-Canada / Ben Nelms
Lors de sa première rencontre de l’année, le conseil des maires de TransLink de la région du Grand Vancouver a discuté des détails du plan de 20 milliards de dollars pour améliorer les transports dans la région dans les 10 prochaines années et de la façon de le financer.
Les maires disent que leur plan de projets et d'investissements prioritaires pour les dix premières années du Plan 2050
est ambitieux, mais nécessaire.
Nous avons pris du retard. Notre région a connu une croissance considérable, une croissance de la population, et nos routes et transports en commun n’ont pas suivi
, affirme le maire de Port Coquitlam, Brad West, nouveau président du conseil des maires.
Voici ce que les maires ont en tête.
Davantage d’autobus
- doubler le nombre d’autobus d’ici 2035
- jusqu’à 11 nouvelles lignes d’autobus rapide
- 9 nouvelles lignes express avec des voies réservées aux autobus
- 3 trajets express : de Marine Drive, à Vancouver, jusqu'à la station de skytrain 22e, à New Westminster; de Lynn Valley, sur la Rive-Nord, jusqu'au centre-ville de Vancouver; de Richmond Centre jusqu'à Metrotown, à Burnaby.
Lien Rive-Nord
- 1re étape : un autobus rapide dans une voie réservée entre la Rive-Nord et Metrotown, à Burnaby, dans les cinq premières années du plan
- Les maires doivent décider d'une technologie de train léger ou de métro pour relier la Rive-Nord au reste du Grand Vancouver.
Liens vers les universités
- prolongement de la ligne de métro Millenium jusqu’à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC)
- construction d'un téléphérique entre la station Production Way et l'Université Simon Fraser, à Burnaby
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Pour concrétiser ce plan de 20 milliards de dollars, Translink devra trouver de nouvelles sources de financement parce que les revenus générés par les transports en commun sont en baisse, de même que les revenus de la taxe sur l’essence en raison du nombre accru de véhicules électriques.
Le conseil des maires de TransLink devra donc faire pression auprès des gouvernements provincial et fédéral pour obtenir les fonds nécessaires pour mener à bien ses projets.
Avec des informations de Justin McElroy