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Le gouvernement du Nouveau-Brunswick maintenant responsable de la mine Caribou

Une partie des installations de la mine.

Les entreprises qui ont exploité la mine Caribou, située près de Bathurst, au Nouveau-Brunswick, extrayaient du zinc, du plomb et de l’argent. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a désormais la responsabilité de la mine Caribou de Bathurst et de deux autres mines à proximité après l’effondrement financier de l'entreprise minière Trevali Mining Corp.

Trevali s’est mise sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers en août. La section néo-brunswickoise, qui est propriétaire des mines Caribou, Restigouche et Halfmile, a été mise sous séquestre mercredi.

Selon un document judiciaire déposé mercredi à la Cour suprême de la Colombie-Britannique, le contrôleur nommé par le tribunal pour superviser le processus de protection des créanciers de Trevali envisage de mettre Trevali N.-B. en faillite.

Quelques travailleurs embauchés

Les derniers employés de la mine Caribou ont été remerciés en raison de la mise sous séquestre. Le porte-parole du ministère de l’Environnement Nick Brown assure cependant que des travailleurs contractuels ont été embauchés pour entretenir le site et veiller au respect des règles environnementales.

Les entrepreneurs principaux pour cette tâche sont Chaleur Shotcrete Inc et Stantec.

M. Brown indique dans sa déclaration par courriel que le traitement des eaux usées doit se poursuivre à la mine.

Le sous-ministre à l’Environnement a indiqué aux députés plus tôt ce mois-ci que le coût annuel du traitement des eaux usées au site serait d’environ un million de dollars.

La province espère encore qu’un acheteur pour la mine déclarera son intérêt.

Le gouvernement a accepté de louer l’équipement de l'entreprise jusqu’à la mi-mars. Selon les documents de la cour, la province élabore un plan de réclamation pour le site dans le but d’en assurer le nettoyage.

Une entente signée en 2013 entre Trevali et le gouvernement du Nouveau-Brunswick prévoit une responsabilité limitée de l'entreprise. Selon cette entente, la province est responsable des deux tiers des coûts liés aux obligations environnementales en cas de fermeture.

Ces coûts pourraient être de 42 millions de dollars pour la province, selon le sous-ministre à l'Environnement, Tom MacFarlane.

Mardi, le gouvernement a expédié une lettre à Trevali pour l'informer qu’aucun abandon du site, modification ou autre activité de démolition ne pourrait avoir lieu sans l’autorisation du ministère de l’Environnement.

D’après un reportage de Shane Magee, de CBC

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