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Le recrutement en santé « progresse », selon le ministre de la Santé de la Saskatchewan

Une personne en blouse et équipement de santé.

Un plus grand nombre de travailleurs de la santé philippins viendront prêter main-forte pour renforcer le système de santé. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui

Radio-Canada

Les efforts déployés par la Saskatchewan pour recruter des travailleurs de la santé commencent à porter leurs fruits, selon un rapport d'étape publié jeudi.

En décembre dernier, une délégation saskatchewanaise s'est rendue à Manille, aux Philippines, dans le but d’embaucher des professionnels de la santé. À la suite de ce voyage, 160 offres d'emploi ont été faites.

Selon le ministre de la Santé, Paul Merriman, certains de ces travailleurs ont déjà commencé à suivre des formations de maîtrise de la langue. D'autres ont aussi entamé les procédures pour pouvoir exercer au Canada. Une aide en soins continus a d'ailleurs commencé à travailler à Moose Jaw le mois dernier.

Il est important que nous continuions à promouvoir la Saskatchewan comme un endroit exceptionnel pour bâtir et développer une carrière dans le domaine de la santé, souligne le ministre dans un communiqué de presse.

Le gouvernement provincial offre d'ailleurs jusqu'à 50 000 $ dans le cadre d'une entente de retour au travail de trois ans aux travailleurs pouvant occupant l'un des neuf différents postes prioritaires dans les régions rurales ou éloignées.

Selon l'Autorité de la santé de la Saskatchewan (SHA), 92 des 164 postes hautement prioritaires dans ces régions ont déjà été pourvus.

Toujours selon la province, près de 90 % des 78 diplômés du programme provincial en sciences infirmières ont exprimé leur souhait de travailler pour la SHA.

Le manque de consultation critiqué

Malgré ces données, le Nouveau Parti démocratique de la Saskatchewan (NPD) juge que le plan gouvernemental ne répond pas aux besoins immédiats.

Le porte-parole de l'opposition en matière de soins de santé dans les régions rurales et éloignées, Matt Love souligne que, en date du 26 janvier, la province affichait 1700 postes vacants, dont 669 postes d'infirmières autorisées et 226 postes d'assistants en soins continus.

Le gouvernement n'écoute pas les travailleurs de première ligne. Les infirmières, les aides-soignantes et les médecins n'ont pas été consultés lors de la création de ce plan. Leurs idées et leurs contributions précieuses n'ont pas été prises en compte. Un plan qui ne consulte pas est voué à l'échec, affirme Matt Love.

De son côté, le président de l'Association des infirmières et infirmiers du Canada, Sylvain Brousseau, craint que les nouvelles recrues quittent le milieu de la santé si les conditions de travail et la rétention ne sont pas au centre des préoccupations du gouvernement.

En décembre, la vérificatrice provinciale de la Saskatchewan, Tara Clemett, a publié un rapport dans lequel elle recommande le recrutement de 2000 postes au cours des cinq prochaines années.

La province espère que son plan d'action de 60 millions de dollars permettra de recruter environ 1000 professionnels de la santé au cours des prochaines années.

Avec les informations de Adam Hunter

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