Qualité de l’air dans Limoilou : le rapport sera publié la semaine prochaine

Dans l'arrondissement de La Cité-Limoilou, il semble que la qualité de l'air soit le principal enjeu auprès des électeurs. Plus de 70 résidents du quartier ont installé un capteur sur leur galerie pour documenter les niveaux de poussières fines et de nickel dans l'air.
Photo : Radio-Canada
Le rapport préparé par le groupe de travail indépendant sur la qualité de l'air dans Limoilou sera présenté vendredi au ministère de l’Environnement. Dès la semaine prochaine, le ministre Benoit Charrette s’engage à le rendre public.
Très rapidement, c'est un rapport qui sera rendu public. On n'a aucune intention de le retenir, au contraire
, assure le ministre de l’Environnement. Il a déjà repoussé deux fois, mais Benoit Charrette affirme que cette fois-ci sera la bonne. La dernière fois qu'il y a eu une prolongation, on a été clair qu'on n'accepterait plus de nouveaux délais.
Composé d'experts indépendants, le Groupe de travail sur les contaminants atmosphériques a comme mandat d’identifier les contaminants présents dans l’air du quartier Limoilou qui posent le plus de risques pour l’environnement et la santé humaine. Il a aussi reçu le mandat de proposer des solutions pour diminuer la quantité de polluants dans l’air.
Le président du conseil de quartier Vieux-Limoilou, Raymond Poirier, demande au gouvernement de dresser rapidement un calendrier d’action sur les années à venir
pour améliorer la qualité de vie des résidents. Voici ce qu'on va faire en 2023, en 2024, en 2025 et ainsi de suite pour en arriver à une situation acceptable socialement.
Le rapport des experts attendu demain n'est pas le seul. La Ville de Québec, en collaboration avec le Port de Québec et le ministère de l’Environnement, s’est aussi engagée à publier les données recueillies par les nouvelles stations d’échantillonnage installées en Basse-Ville.
Le CIUSSSrespirent quatre fois plus de nickel que ceux de Saint-Sacrement.
de la Capitale-Nationale doit lui aussi présenter, en mars, une étude amorcée en 2017 et maintes fois reportée. Un pan de cette étude montre notamment que les résidents de LimoilouAvec les informations de Louise Boisvert