Une enveloppe de 3 millions $ pour retenir les infirmières en Abitibi-Témiscamingue

La région doit faire des pieds et des mains pour retenir son personnel infirmier et en attirer du nouveau. (Photo d'archives)
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Le Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue (FIQ-SISSAT) a présenté à ses membres, mercredi soir, une entente temporaire intervenue avec le gouvernement, d’une valeur de 3 millions de dollars.
L’aide financière permettra la mise en place de mesures d’attraction et de rétention spécifiques à l'Abitibi-Témiscamingue. L'entente, qui prendra fin le 30 juin prochain, vise à tester de nouveaux modèles d’horaires et à augmenter la disponibilité au travail des infirmières au moyen de primes.
Le président du syndicat, Jean-Sébastien Blais, soutient que c’est une bonne nouvelle, mais il se montre toutefois prudent.
« C’est une mesure temporaire qui va nous permettre de traverser les prochains mois, mais le pire est à venir. On se réjouit, il y a une mesure qui est là en ce moment pour avoir une certaine reconnaissance du travail de nos professionnels en soins, mais il va falloir aussi penser à moyen et à long terme. »
Des forfaits d’installation pour les nouvelles embauches sont également prévus. La FIQ-SISSAT réclame depuis longtemps des mesures et des incitatifs permanents spécifiques à la région, rappelle son président.
Il y a encore beaucoup de travail. On n’est pas en train de sortir le champagne et les confettis, on est à essayer de travailler avec le CISSS-AT [Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue] pour être en mesure de s’assurer que, lorsque la prochaine convention collective arrivera, on ne sera pas oubliés
, signale Jean-Sébastien Blais.
La FIQ-SISSAT représente près de 1600 professionnels en soins infirmiers et cardiorespiratoires.