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Des étudiants de l’UQAC dénoncent les conditions de logement

Une pancarte «à louer» sur un balcon d'appartement.

Un logement à louer

Photo : Radio-Canada / Camille Lacroix-Villeneuve

Un sondage mené par l’association étudiante de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) démontre que les étudiants sont confrontés à des abus répétés et à du racisme de la part de propriétaires d’appartements qui sont aussi souvent insalubres.

40 % des répondants disent ne jamais avoir signé de bail et 42 % confient qu’ils ne sont pas bien chez eux, mentionne le coordonnateur général du Mouvement des associations générales étudiantes de l’UQAC (MAGE-UQAC), Alexis Diard.

La consultation étudiante démontre également que des étudiants vivent dans des logements où il y a de la moisissure ou qui sont mal isolés et qu’ils sont soumis à des clauses de location abusives.

« On voit dans les commentaires qu’il y a une détresse chez les gens et c’est généralisé. »

— Une citation de  Alexis Diard, coordonnateur général du MAGE-UQAC

L’association estime que les étudiants internationaux sont plus touchés et plus vulnérables puisqu’ils connaissent moins les lois québécoises en matière de logement et qu’ils sont souvent limités financièrement.

Il y a des étudiants qui se sont fait dire : "Moi, je ne veux pas de nourriture africaine chez moi", s’offusque M. Diard.

Dans un cri du cœur, le MAGE-UQAC a écrit une lettre au premier ministre du Québec, François Legault, pour tenter de faire changer les choses.

Il est temps d’agir pour mettre un terme à cette situation intolérable, peut-on y lire.

L’association suggère notamment de créer un registre des propriétaires pour assurer une surveillance minimale, de créer un mécanisme de signalement plus accessible, d’établir des normes de sécurité et de confort pour les logements étudiants et de mettre en place des programmes de logements abordables pour les jeunes.

Impact à long terme

Le MAGE-UQAC estime que la réputation de l’établissement sur la scène internationale est déjà ternie en raison des piètres conditions de logement à Saguenay.

C’est évident et c’est déjà fait. Il y a déjà des gens qui disent : "Je vais revenir en France et au Cameroun et leur dire d'arrêter d’envoyer des étudiants ici, relate Alexis Diard.

À son avis, le problème nuit aussi à la rétention des finissants dans la région.

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