Celles que je connais : l’album enveloppant de la Sherbrookoise Sandrine St-Laurent
La Sherbrookoise Sandrine St-Laurent lance « Celles que je connais », son premier album complet.
Photo : Emma Paradis
Sandrine St-Laurent lance Celles que je connais, un premier album complet de dix chansons pop-folk, le 27 janvier. Le résultat est enveloppant, chaleureux et joliment enrobé de cordes.
Le titre Celles que je connais, c'est un hommage aux femmes de ma vie. Parce que mes amies ont été super présentes
, affirme l'autrice-compositrice-interprète. Cette dernière dédie la dernière chanson de l'album à sa mère, morte d'un arrêt cardiaque à l'âge de 60 ans l'an dernier.
« Avec du recul, on voit ce que ça nous apporte plutôt que la souffrance. Je sens qu'elle m'a apporté une belle force. Veux, veux pas, ça nous fait maturer rapidement. J'en ai retiré quelque chose de beau, autant en musique, qu'en droit, que dans ma vie en général. »
Processus créatif non linéaire
Plusieurs événements ont donc jalonné le parcours créatif de cet opus. J'ai perdu ma mère, j'étudiais en droit en même temps, j'étais super occupée. J'ai été incapable d'écrire pendant un bout. Ça a été un processus vraiment pas linéaire. Et à travers tout ça, j'avais besoin de douceur
, explique la Sherbrookoise.
L'artiste a participé au Festival international de la Chanson de Granby en 2020 ainsi qu'aux Francouvertes en 2021, et vient de compléter un baccalauréat en droit de l'Université McGill. Elle revient tout juste d'une semaine à Grande-Vallée, en Gaspésie. Une dizaine d'artistes autochtones et allochtones y étaient réunis dans le cadre d'une résidence artistique, Le grand partage. Ce genre de rencontres là, pour moi, c'est essentiel. C'est tellement important au niveau humain, au niveau individuel, mais aussi au niveau social. [...] C'est quelque chose que j'aimerais continuer à faire.
Avocate ou artiste ou les deux?
Autant le droit que la chanson et la création représentent des volets professionnels importants pour Sandrine. Je ne fais pas tout à la perfection, mais je le fais avec cœur, je le fais du mieux que je peux.
« La vie est tellement bien faite! Je fais les efforts nécessaires, je fais tout le travail nécessaire pour avancer, et ensuite, il y a des petits clins d'œil de la vie qui m'aident à m'orienter. »
Pour la production de l'opus, Sandrine s'est entourée d'Alexis Leroy-Pleshoyano et de Dominique Plante à la réalisation. L'artiste sera en tournée au Québec durant les prochains mois, notamment le 4 février à La Petite boîte noire de Sherbrooke. Celles que je connais paraît le 27 janvier 2023.