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Service Canada assure que le traitement des dossiers se fera sans délai supplémentaire

Recherche d'emploi.

Service Canada assure que les réductions d'horaire ne touchent que les agents des centres d'appel. (Photo d'archives)

Photo : IStock

Service Canada tente de se faire rassurant en ce qui a trait à la réduction des horaires de plusieurs centaines de ses employés. La nouvelle a fait vivement réagir plusieurs groupes de défense des droits des personnes sans emploi de l'Est-du-Québec.

Ces regroupements ont fait une sortie médiatique dans les derniers jours, disant craindre que les délais de traitement augmentent encore davantage chez Service Canada.

En effet, un article de La Presse publié la semaine dernière révélait qu'environ 750 employés québécois du ministère avaient vu leur semaine amputée de 7,5 heures jusqu’au 31 mars. Ils passent ainsi d’un horaire à temps plein à un horaire à temps partiel, soit de 37,5 heures à 30 heures par semaine.

Michel Laviolette, sous-ministre adjoint de la région du Québec pour Service Canada, assure que les réductions d'horaire ne touchent que les agents des centres d'appel.

Ainsi, les agents affectés au traitement de dossiers de l’assurance-emploi ne sont, selon lui, aucunement affectés par ces compressions. Le sous-ministre adjoint affirme qu'il n'y aura donc aucune incidence sur la rapidité avec laquelle sont versées les prestations.

Emploi et Développement social Canada révèle que le temps moyen d’attente la semaine dernière pour parler à un agent au téléphone était de 22 minutes partout au Canada. Depuis le 19 décembre, le temps d’attente oscille entre 9 et 35 minutes, indique M. Laviolette.

Un léger surplus de personnel chez Service Canada

Selon Service Canada, les bureaux du Québec sont ciblés par cette mesure de réduction d'horaire puisqu'un plus grand nombre de personnes y ont été embauchées au début de la dernière année financière, soit aux mois d’avril et mai 2022.

On voulait compenser une certaine attrition anticipée de départs à la retraite qui étaient prévus. Heureusement, cette attrition-là ne s’est pas matérialisée, nous laissant donc avec un léger surplus de personnel aux centres d’appel, affirme-t-il.

Les réductions d'horaire demeuraient alors la meilleure solution aux yeux de Service Canada pour retenir les agents et éviter des coupes de contrats. Il s’agit d’une mesure très temporaire, ajoute Michel Laviolette.

Service Canada explique ces coupes par sa volonté d'atteindre l'équilibre budgétaire. Nous nous trouvons dans une position où nous avons dépensé l'ensemble de notre budget alloué pour les services du centre d’appel situé au Québec, précise le sous-ministre adjoint tout en spécifiant qu’il n’y a eu aucune réduction budgétaire à cet égard.

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