•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Les défibrillateurs de plus en plus présents dans les municipalités du Lac-Saint-Jean

Un homme avec un défibrilateur.

Éric Audy, directeur général de la Coop d’approvisionnement Chambord, tient dans ses mains le défibrillateur que l'entreprise vient d'acquérir.

Photo : Radio-Canada / Mélissa Paradis

Radio-Canada

Depuis quelques années, le nombre de défibrillateurs externes automatisés (DEA) installés dans des lieux publics a connu une croissance au Québec. Si la plupart des municipalités du Lac-Saint-Jean possèdent au moins un de ces appareils, ce serait toutefois insuffisant, selon les recommandations de la Fondation des maladies du cœur et de l'AVC du Canada.

La Coop d'approvisionnement Chambord, qui comprend une quincaillerie sous l'enseigne BMR et une épicerie L'Intermarché, s'est récemment procuré un défibrillateur externe automatisé qu'elle rend disponible à l'ensemble de la population. Elle invite d’ailleurs tous les commerces de proximité de la région à lui emboîter le pas.

Cet appareil s’ajoute aux trois déjà installés dans la municipalité : à l'aréna, à la caserne de pompiers et au Village historique de Val-Jalbert.

Il n’y en a pas beaucoup dans le milieu, et nous, on veut en rendre un disponible pour toute la population. Ce n’est pas juste dans le magasin, c’est vraiment pour toute la population qui peut venir le chercher. On est là pour ça. Ils peuvent le prendre, il n’y a pas de problème et on va être heureux qu’il serve pour sauver des vies, indique Éric Audy, directeur général de la Coopérative d’approvisionnement de Chambord.

Des municipalités tirent de l’arrière

Au Lac-Saint-Jean, deux municipalités n'ont toujours pas acquis de défibrillateur, soit Sainte-Hedwidge, qui a adopté une résolution pour le faire, et Saint-Ludger-de-Milot.

La moitié des petites localités ne possèdent qu'un seul appareil pour l'ensemble de leurs édifices municipaux. Selon la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, il devrait pourtant y avoir autant de défibrillateurs qu'il y a d'extincteurs dans les lieux publics. Cela permettrait de doubler les chances de survie d'une personne qui fait un arrêt cardiaque.

Un défibrillateur.

Ces dernières années, le nombre de défibrillateurs externes automatisés installés dans des lieux publics a connu une croissance au Québec.

Photo : Radio-Canada / Mélissa Paradis

Aujourd’hui, n’importe qui peut l’utiliser. Ce qui est facile, c’est qu’en ouvrant l’appareil, on a des instructions vocales, ajoute pour sa part Yves Salesse, président-directeur général de l’organisme Premiers Secours Saguenay.

Il est possible de connaître les endroits où se trouvent les défibrillateurs dans le Registre défibrillateur externe automatisé (DEA-Québec), accessible sur Internet. Les données restent toutefois partielles puisque les propriétaires de ces appareils n'ont pas l'obligation de les y inscrire.

D'après un reportage de Mélissa Paradis

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...