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Le directeur général de Percé, Jean-François Kacou, démissionne

Cathy Poirier et Jean-François Kacou côte à côte en conférence de presse.

Le directeur général de la Ville de Percé, Jean-François Kacou, aux côtés de la mairesse Cathy Poirier (photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Le directeur général de Percé, Jean-François Kacou, quitte ses fonctions. Son départ sera effectif en date du 10 février prochain.

Le gestionnaire explique vouloir se concentrer sur ses projets personnels à Montréal ainsi que sur de nouveaux défis professionnels, qu'il ne souhaite pas dévoiler.

Le directeur général dit quitter son poste avec un sentiment de fierté par rapport aux projets réalisés au cours de son mandat à la Ville de Percé. Il mentionne entre autres les travaux réalisés avec la rue écoconsciente et une formule d’asphalte mélangé avec du plastique recyclé ainsi que la création de l’école de permaculture à Val-d’Espoir.

Néanmoins, à ses yeux, ce qui le marque le plus du travail qu'il a accompli en tant que directeur général demeure la redevance touristique, qui a été mise en place en mai dernier.

Pour moi, ce projet est une révolution et novateur concernant la fiscalité municipale. On a toujours décrié la fiscalité municipale comme étant quelque chose de nébuleux et de complexe, mais aujourd’hui on voit que les municipalités ont le pouvoir de diversifier leurs revenus de façon concrète, fait-il valoir.

« La redevance représente une grande victoire de justice en termes d’écofiscalité parce que ça permet à tout le monde de contribuer à leur juste part des infrastructures qui desservent le plus les visiteurs. »

— Une citation de  Jean-François Kacou, directeur général de la Ville de Percé

Bien que cette redevance ait fait couler beaucoup d’encre depuis sa présentation, le directeur général mentionne n’avoir aucun regret sur la façon dont cette mesure fiscale a été implantée.

La Ville de Percé a fait les choses comme elle devait le faire. Nous avons rencontré la population à plusieurs reprises puis nous nous sommes assurés de valider le règlement par trois instances juridiques différentes, dont celle de l’UMQ, expose Jean-François Kacou.

Le dossier se retrouve présentement entre les mains de la Cour supérieure, qui doit trancher d’ici cet été quant à la validité de la réglementation adoptée par la Ville de Percé.

Jean-François Kacou lors du conseil de ville du 11 octobre.

Jean-François Kacou est devenu directeur général de Percé en juillet 2019. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Guillaume Whalen

En ce qui concerne la controverse entourant le fait que Jean-François Kacou ait été autorisé à faire du télétravail à partir de la Côte d'Ivoire pendant une période de trois mois l’été dernier, le directeur général précise que cette situation n'a pas été un facteur qui a motivé sa décision de quitter ses fonctions au sein de la Municipalité. Cette décision, autorisée par le conseil municipal, avait suscité des réactions partagées dans la communauté.

Si ça avait eu impact, j’aurais démissionné bien avant. Je n’aurais pas pris la peine de faire un rapport public lors d’un conseil municipal de tout ce que j’avais fait en Afrique pour rassurer la population. [...] Je ne me cachais pas des citoyens, je prenais la peine d’expliquer que ce n’était pas des vacances payées par la Ville, tient-il à rappeler.

Né à Abidjan, en Côte d’Ivoire, Jean-François Kacou est devenu directeur général de Percé en juillet 2019.

Radio-Canada n’a pas été en mesure d’obtenir une entrevue avec la mairesse de Percé, Cathy Poirier, pour recueillir sa réaction quant au départ du directeur général.

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