Vingt ans après le drame, le survivant d’une avalanche en C.-B. appelle à la prudence

Ken Wylie a survécu à une avalanche mortelle dans les montagnes Selkirk en 2003.
Photo : La Presse canadienne / Envoyé par Ken Wylie
Un Britanno-Colombien, Ken Wylie, qui a survécu à une avalanche en 2003, durant l'une des années les plus meurtrières en matière d’avalanches, appelle les amateurs de l’arrière-pays en Colombie-Britannique à la prudence.
Cette année, cinq personnes sont mortes en deux semaines en raison d'avalanches. Cela rappelle de mauvais souvenirs à Ken Wylie.
En janvier 2003, Ken Wylie a été l’une des 13 personnes ensevelies sous la neige au nord de Revelstoke, en Colombie-Britannique. Cette avalanche a causé la mort de sept d’entre elles. À l’époque, Ken Wylie était un aspirant guide.
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Ken Wylie affirme que, depuis cet incident, il ressent une certaine part de responsabilité, notamment parce que, dans le groupe participant à l’expédition, une personne avait affirmé, avant l'avalanche, qu'elle ne pas se sentait pas à l'aise.
Ken Wylie propose désormais une formation en gestion des risques pour aider les gens à voir les risques, à s'exprimer dans des situations difficiles et à faire de meilleurs choix.
« Je pense que, individuellement, nous ne voulons pas être des rabat-joie. Mais en tant que membre d’un groupe, nous nous exposons tous à des conséquences et je pense qu’il est facile d’oublier cela. »
Bien se préparer
Alors que des experts comparent le manteau neigeux à celui de 2003 et qu'Avalanche Canada estime que le reste de la saison continuera à être instable, Ken Wylie encourage les skieurs et les guides à mettre fin à leur expédition dès qu’il y a un malaise ou un quelconque risque afin de ne pas vivre ce qu’il a vécu.
Chris Manseau, agent des relations avec les médias de la Gendarmerie royale du Canada, recommande à ceux et celles qui souhaitent visiter l’arrière-pays de bien se renseigner sur les conditions météorologiques et de préparer un plan.
Le sergent Manseau recommande aussi d’apporter une balise radio-émettrice une pelle, une sonde, une trousse de survie et de premiers soins, ainsi que des vêtements chauds.
Avec les informations de Francis Plourde et de La Presse canadienne