•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Eau colorée à Gatineau : la Ville rencontrera les résidents en février

Des verres remplis d'eau jaune déposés sur une table.

La Ville de Gatineau se penchera sur la nécessité de revoir le plan sur l'eau colorée, adopté en 2017. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier

Les résidents de Gatineau aux prises avec des problèmes d’eau colorée seront convoqués à une rencontre d’information d’ici la fin du mois de février. La Ville en a fait l’annonce en marge de la séance du comité exécutif, mercredi matin.

La date exacte de cette rencontre sera déterminée d’ici la semaine prochaine, après quoi une invitation formelle sera envoyée. Le directeur général, Simon Rousseau, prévoit qu’elle aura lieu à la mi-février ou au plus tard, d’ici la fin du mois.

Il dit prendre très au sérieux les doléances des sept résidents de la rue de Vendôme qui se sont présentés à la séance du conseil municipal, la semaine dernière.

Ces derniers doivent composer avec une eau jaune, et parfois orange en raison de la vétusté des conduits municipaux. Le problème perdure, malgré les réparations qui ont été effectuées dans les dernières années.

M. Rousseau affirme qu’une équipe a été chargée de préparer une rencontre au lendemain de la séance du conseil municipal. La Santé publique sera également présente pour répondre aux questions des citoyens.

La Ville va les informer parce qu’on a bien compris de la part des citoyens qu’ils avaient eu toutes sortes d'informations et que ce n’était pas clair, a affirmé la mairesse de Gatineau, France Bélisle, mercredi, lors d’un point de presse. Ça me paraît être la base de leur donner l’heure juste.

En plus de cette rencontre, la mairesse prévoit faire le point sur le plan de 10 ans adopté en 2017 pour s’attaquer au problème de l’eau colorée. Elle souhaite qu’on évalue s’il y a matière à bonifier la stratégie, et si c’est le cas, avoir plus de données sur les coûts que ça engendrerait.

À un moment donné, ça se résume aussi [aux coûts], et il faudra faire des choix, dit Mme Bélisle.

On sait que l’ensemble des secteurs ou des rues touchés ne sont pas dans le plan initial, donc qu'est-ce que ça implique que de moduler le plan? C'est aussi ça que je veux voir, ajoute-t-elle.

Caroline Murray, Steven Moran et Tiffany-Lee Norris Parent.

Tiffany-Lee Norris Parent (à droite) est la porte-parole des citoyens dans le dossier de l'eau colorée dans le secteur de Touraine. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Rebecca Kwan

L’exploitation minière, une question municipale

Par ailleurs, la mairesse Bélisle a glissé un mot sur le forum municipal sur l'activité minière en milieu de villégiature qui aura lieu jeudi, au palais des congrès de Gatineau, et auquel elle sera présente.

La rencontre organisée par l'Union des municipalités du Québec (UMQ) permettra surtout de discuter de cohabitation et d'acceptabilité sociale dans les municipalités visées par des claims miniers.

Pour Mme Bélisle, l'exploitation minière soulève la question de l’autonomie municipale. Elle aimerait que le gouvernement provincial tienne compte de la volonté des villes dans ce dossier.

Nous ce qu'on revendique, c'est qu'on soit capables de reconnaître qu'on a des schémas d'aménagement et on souhaite qu'ils soient respectés. Et que ces discussions sur l’activité minière soient faites en véritable collaboration et qu'on ne nous impose pas des éléments sur nos territoires, explique-t-elle.

Un règlement sur les pesticides en 2023

Toujours sur le thème de l’environnement, la Ville de Gatineau pourrait adopter un nouveau règlement sur les pesticides d’ici la fin de 2023.

On veut et on doit agir sur la question des pesticides, a réitéré France Bélisle mercredi matin.

La Commission de l'environnement et de la lutte aux changements climatiques, dont elle est la présidente, se penchera jeudi sur les manières d'encadrer ces produits sur le territoire.

La mairesse a l’intention d’envoyer une lettre au ministère de l’Environnement du Québec, pour avoir plus de données sur le Bti (Bacillus thuringiensis israelensis), un insecticide biologique qui ne fait pas consensus dans la communauté scientifique.

Il y a un bout où c'est le gouvernement qui doit nous fournir des informations, qui doit mettre à jour la science entourant l'utilisation de bio pesticide, notamment de Bti, croit Mme Bélisle.

Selon elle, ces informations permettront à la Ville de se positionner plus clairement.

Le nouveau règlement sur les pesticides sera lié à la nouvelle charte sur la biodiversité qui sera aussi adoptée cette année par la Commission de l'environnement et de la lutte aux changements.

Par ailleurs, France Bélisle ne sait pas encore si elle conservera la présidence de cette commission. Elle devrait annoncer un remaniement des comités et des commissions lors de la prochaine séance du conseil municipal.

Avec les informations de Nathalie Tremblay

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...