Rues piétonnes : « Moi, je pense que l’avenir est là », dit le maire de Québec
Plus de la moitié des commerçants de l'avenue Cartier sondés à l'automne ont dit ne pas souhaiter répéter l'expérience.

Bruno Marchand affirme que les citoyens seront consultés afin d’aider la Ville à prendre une décision éclairée.
Photo : Radio-Canada
La Ville de Québec n'a pas tranché quant à l'interdiction de la circulation automobile sur l'avenue Cartier l'été prochain.
Plus de la moitié des commerçants sondés à l’automne ont dit ne pas souhaiter répéter l'expérience.
Le maire Bruno Marchand est surpris de cette position des commerçants, mais il souligne qu'ils ne sont pas les seuls à décider.
Moi, je trouve ça très dommage. Je pense que ça va à contresens de ce que les gens dans les quartiers veulent. Maintenant, je respecte leur position
, a-t-il lancé lundi en mêlée de presse.
Le maire a souligné qu’il n’y a pas que les commerçants qui ont leur mot à dire au sujet de l’avenir de l’avenue Cartier.
Une rue, ça appartient aux gens qui l'habitent, aux gens qui la fréquentent, aux gens qui y font du commerce, donc on va tenir compte de leur avis, mais ils ne sont pas les seuls à déterminer comment une rue commerciale doit ou ne doit pas se gouverner.
Bruno Marchand affirme que les citoyens seront consultés afin d’aider la Ville à prendre une décision éclairée.
De son côté, le chef de l'opposition officiel estime qu'il y a un dialogue à recréer entre la Ville et les gens de l'avenue Cartier
. Claude Villeneuve constate le même genre d'imbroglio dans le dossier du tramway. En mars dernier, la SDC avait signalé plusieurs préoccupations de ses membres face à la venue du réseau de transport structurant.
L’avenir des rues piétonnes
Moi, je pense que l'avenir est là
, a lancé le maire en parlant des rues piétonnes.
La décision de la SDC de Montcalm de ne pas recommander la reconduction de l'avenue Cartier piétonne est donc loin de refroidir ses ambitions. L'avenir est là dans plusieurs endroits [réservés] où les citoyens et les commerçants ont le goût de se rassembler. On a envie de faire des places intéressantes.
On va faire ce qu'on a dit qu'on ferait avec ceux qui veulent. On n'imposera pas une vision si les gens n'en veulent pas.
Avec la collaboration d'Olivier Lemieux