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Un projet de mine à ciel ouvert préoccupe le REVIMAT

Vue aérienne d'un monticule de pegmatite et du lac Kapisikama en lien avec le projet Lithium Baie-James.

Le monticule de pegmatite et le lac Kapisikama pour le projet de mine du promoteur Galaxy Lithium (photo d'archives)

Photo : Courtoisie

Radio-Canada

Le Regroupement vigilance mines de l'Abitibi et du Témiscamingue (REVIMAT) se dit préoccupé par l'approbation du projet de Galaxy Lithium par l'Agence d'évaluation d'impact du Canada.

Le projet de mine à ciel ouvert se trouverait en territoire traditionnel des Cris d'Eastmain, en bordure de la route de la Baie-James.

Le REVIMAT accuse le gouvernement fédéral d’ignorer la protection de l'environnement en raison de la course aux minéraux critiques et stratégiques.

C’est ce qu’affirme le porte-parole du regroupement, Marc Nantel.

« Les deux ordres de gouvernement semblent tourner les coins ronds dans l’objectif d’aller rapidement et de développer la filière des métaux critiques et stratégiques par rapport à la Chine. Au REVIMAT, nous avons l’impression que l’environnement en paie le prix. »

— Une citation de  Marc Nantel, porte-parole du Regroupement vigilance mines de l'Abitibi et du Témiscamingue (REVIMAT)
Marc Nantel est assis sur un banc de parc et regarde devant lui.

Marc Nantel craint que les gouvernements négligent la protection de l'environnement au profit de la filière des métaux critiques et stratégiques. (Photo d'archives)

Photo : Gracieuseté : Marc Nantel

Selon l'étude d'impact environnemental du promoteur, il est prévu que la fosse laissée par Galaxy Lithium se remplisse graduellement d'une eau qui se chargera d'arsenic, au terme de la durée de vie de la mine.

Eau Secours également inquiet

L'organisme Eau Secours partage les inquiétudes du REVIMAT, craignant que les quelque 305 hectares de milieux humides qui seront détruits par le projet ne soient pas assez compensés.

Au moins quatre espèces de mammifères en péril ont été observées dans le territoire ou sont susceptibles de le fréquenter, selon l'Agence d'évaluation d'impact du Canada.

Il s'agit du caribou forestier, de la petite chauve-souris brune, de la chauve-souris nordique et du carcajou.

Avec les informations de Guillaume Renaud

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