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COVID-19: « Ce n’est pas la fin de la pandémie », dit la santé publique du Canada

L'administrateur en chef adjoint à l'Agence de la santé publique du Canada est assis derrière une table, lors d'une conférence de presse qui a eu lieu le 21 juillet 2020, à Ottawa.

Le Dr Howard Njoo, administrateur en chef adjoint à l'Agence de la santé publique du Canada (Photo d'archives).

Photo : The Canadian Press / Adrian Wyld

La Presse canadienne

Il est trop tôt pour conclure que la fin de la pandémie de COVID-19 est réellement en train de se produire malgré des tendances qui sont « une bonne nouvelle », a soutenu vendredi le sous-administrateur en chef de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), le Dr Howard Njoo.

Non, ce n'est pas la fin de la pandémie, a-t-il répondu d'emblée en point de presse quand il a été appelé à se prononcer, à la lumière de l'évolution des données qui semble encourageante même si les rassemblements des Fêtes ont eu lieu il y a à peine quelques semaines.

Le Dr Njoo est d'avis que la phase aiguë de la pandémie est passée, mais il estime que la situation évolue et qu'on ne peut considérer la COVID-19 comme un dossier clos en matière de santé publique.

C'est une bonne nouvelle de voir que les conséquences graves, peut-être, avec les variants qui sont en circulation en ce moment, sont moins graves qu'elles n'auraient pu l'être avant, mais il y a encore des taux d'hospitalisation et d'infection qui sont élevés, a dit le représentant de l'ASPC.

Il a profité de l'occasion pour réitérer les conseils de la santé publique, comme celui d'obtenir une dose de rappel de vaccin contre la COVID-19 si le moment est venu, selon les recommandations du Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI).

Une mise à jour

Le regroupement a d'ailleurs publié vendredi une mise à jour à ce chapitre. Lorsque des doses de rappel du vaccin contre la COVID-19 sont proposées, elles doivent être administrées selon l'intervalle recommandé d'au moins six mois après une dose précédente du vaccin contre la COVID-19 ou une infection par le SRASCoV-2 (la durée la plus longue étant retenue), puisqu'un délai plus long entre les expositions au vaccin ou à l'infection pourrait stimuler la réponse immunitaire, peut-on lire dans la déclaration diffusée par le CCNI.

Le comité consultatif précise aussi que les vaccins bivalents sont les produits de rappel privilégiés pour toutes les personnes de cinq ans et plus. Un vaccin bivalent est conçu pour protéger contre la souche d'origine de la COVID-19, mais aussi des variants subséquents.

On va voir ce qui va se passer parce qu'on ne sait pas pour le futur. Les traitements, les recherches continuent d'être importants, a ajouté le Dr Njoo au sujet de l'éventuelle fin de pandémie.

Il a conclu son explication par une métaphore. En fin de compte, je dis que non, ce n'est pas la fin de la pandémie. Il faut continuer comme [...] c'est trop tôt pour, comme on dit, ranger nos manteaux et nos bottes d'hiver, a-t-il illustré.

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