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Brésil : le président Lula veut abattre « le monstre de l’extrême droite »

Le président brésilien vu de profil.

Le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva

Photo : Reuters / ADRIANO MACHADO

Agence France-Presse

Le nouveau président du Brésil, Lula da Silva, a souhaité jeudi que « le nouveau monstre » que représente une « extrême droite fanatique » soit abattu, non seulement au Brésil, mais ailleurs dans le monde.

Le surgissement d'une extrême droite fanatique, en colère, qui déteste tout ce qui ne pense pas comme elle, est un nouveau monstre que nous devons affronter et abattre, a déclaré le dirigeant de gauche qui a vaincu le président sortant d'extrême droite, Jair Bolsonaro, à la présidentielle d'octobre.

Je n'ai jamais vu un Brésil saisi par une telle haine, a poursuivi Luiz Inacio Lula da Silva, qui s'exprimait devant des recteurs d'université au palais présidentiel, à Brasilia. Mais cela ne concerne pas seulement le Brésil, a-t-il dit, évoquant les États-Unis sous Trump ou la Hongrie, l'Italie.

« Bien que nous ayons vaincu Bolsonaro, nous devons [encore] vaincre la haine, le mensonge, la désinformation, les fanatiques, pour que cette société redevienne civilisée. »

— Une citation de  Luiz Inacio Lula da Silva, président du Brésil

Mercredi soir, le président avait dit qu'il évoquerait l'extrême droite et la démocratie avec le chancelier allemand Olaf Scholz, qu'il recevra le 30 janvier, puis le président américain Joe Biden, qu'il rencontrera le 10 février aux États-Unis.

Dans une entrevue à la chaîne de télévision Globo News, Lula est revenu sur l'assaut et le saccage par des bolsonaristes radicaux le 8 janvier du palais présidentiel, du Congrès et de la Cour suprême à Brasilia.

La décision [de Bolsonaro] de rester silencieux après l'élection [...], de partir à Miami comme s'il fuyait quelque chose et de ne rien dire, même après ce qu'il s'est passé, m'a donné l'impression qu'il savait tout ce qui arrivait et qu'il avait beaucoup à voir avec cela, a dit Lula.

Bolsonaro espérait peut-être rentrer au Brésil dans la gloire d'un coup d'État, a avancé Lula, si son implication est avérée, il faudra qu'il soit puni.

Battu sur le fil par Lula, M. Bolsonaro n'a jamais digéré sa défaite électorale. Depuis la Floride, où il est parti le 30 décembre, deux jours avant la fin de son mandat, il a nié toute implication dans les émeutes de Brasilia.

Il a simplement déploré ces événements qu'il a qualifiés d'incroyables. Il fait l'objet d'une enquête.

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