La famille de Ken Lee, qui aurait été tué par un groupe d’adolescentes, rompt le silence

Ken Lee a été victime d'une attaque au couteau survenue en décembre à Toronto, selon la police.
Photo : Fournie par le Service de police de Toronto
La famille d'un homme qui est mort au centre-ville de Toronto, après avoir été battu et poignardé, rompt le silence, un mois après sa mort. Huit adolescentes de 13 à 16 ans sont accusées de meurtre au deuxième degré de Ken Lee, qui avait 59 ans et se trouvait sans domicile fixe.
La famille précise dans une déclaration écrite envoyée en son nom que la douleur est encore vive et qu’elle n’est pas prête à parler longuement de celui qu’elle a perdu.
Sachez juste que Ken était une âme bienveillante et qu’il avait un cœur d'or. Il n'était pas dans le système [des refuges] parce qu’il était alcoolique ou toxicomane
, a expliqué le beau-frère de Lee, Eric Shum.
« C'était un homme fier pour qui les temps étaient durs et qui voulait se tirer de cette situation lui-même, tout en sachant que sa famille était, comme toujours, derrière lui. »
Peut-être qu’en temps opportun, nous vous en dirons davantage.
Ken Lee a été déclaré mort à l’hôpital, tôt le 18 décembre, après une attaque présumée par un groupe d’adolescentes, près de la gare Union.
Une témoin a raconté qu’elle fumait une cigarette avec Ken Lee à l’extérieur d’un refuge, quand les jeunes se sont approchées et ont tenté de lui prendre sa bouteille d’alcool.
Radio-Canada a accepté de ne pas dévoiler l’identité de l’amie en question parce qu’elle est une personne vulnérable.
Il a dit aux jeunes de nous laisser tranquilles. Il m’a protégée
, affirme la femme.
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L’une des accusées a obtenu une libération sous caution à la fin de décembre. Les audiences sur la libération sous caution des autres jeunes auront lieu d’ici la fin de janvier.
L’identité des accusées est protégée en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Dans sa déclaration, la famille a souligné qu’il s’agit à son avis d’une faille de la loi, qui protégerait les accusés plutôt que les victimes ou le public. Elle estime que, dans les cas de crimes graves, le nom des accusés devrait être publié et que ceux-ci ne devraient pas pouvoir être libérés sous caution.
Avec les informations de Shanifa Nasser et de