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Une nouvelle ressource à temps plein à la Coopérative de solidarité Le Relait

Une femme de dos, qui travaille dans une ferme devant des vaches.

Julie Tremblay travaille comme agente de remplacement à la Coopérative de solidarité Le Relait.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

Radio-Canada

La Coopérative de solidarité Le Relait, qui offre un service de remplacement aux producteurs agricoles, a engagé une nouvelle ressource à temps plein compte tenu de la demande croissante.

La Coopérative Le Relait, qui a été fondée au printemps 2021, permet aux producteurs de la région d’être remplacés par un travailleur lorsqu’ils doivent s’absenter de la ferme, que ce soit pour des vacances ou pour des raisons de santé.

Si, au départ, cette coopérative n'offrait ses services qu'aux producteurs laitiers, elle s'ouvre désormais à de nouveaux secteurs, notamment les fermes de bovins et de moutons. La plupart des huit agents en fonction sont sollicités pour différentes raisons.

On peut faire des remplacements d'urgence, de courte durée ou de moyenne durée sans engagement de la part du producteur, explique Éric Simard, conseiller-coordonnateur à la Fédération de l'Union des producteurs agricoles (UPA) et délégué à la direction générale à la Coopérative de solidarité Le Relait.

Un homme devant un bureau.

Éric Simard, conseiller-coordonnateur à la Fédération de l’UPA, a constaté beaucoup de détresse chez les agriculteurs.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

La Coopérative peut aussi venir en aide aux producteurs qui attendent l’arrivée prochaine de travailleurs étrangers temporaires.

Julie Tremblay a commencé à travailler pour la coopérative Le Relait il y a quelques mois. Elle a renoué avec ses premières amours.

Ça manquait à ma vie, le monde agricole. Moi, j'avais une ferme de bouvillons d'abattage à Saint-Ambroise, au Saguenay. Je n'avais aucune expérience dans le domaine laitier, mais j'adore tout ce qui est bovin, alors je me suis dit : "Pourquoi pas?" explique-t-elle.

Son poste à temps partiel a été transformé en poste à temps plein compte tenu des forts besoins observés chez les producteurs.

Des vaches dans un bâtiment de ferme.

La Coopérative Le Relait permet aux producteurs de la région d’être remplacés temporairement par un travailleur.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

On ne peut pas empêcher une vache de faire du lait, fait valoir Éric Simard. C'est sept jours sur sept, deux traites par jour à environ 12 heures d'intervalle, la première souvent très tôt le matin et la deuxième très tard le soir... Quand les producteurs n’ont pas de relève ou pas d'employés, ça vient assez désemparant.

Le service de remplacement intéresse d’autres régions, comme la Mauricie, la Montérégie, l'Estrie et l’Outaouais, qui aimeraient reproduire ce modèle. Selon Le Relait, si les structures doivent être développées de manière régionale, il faut tout de même viser une cohésion provinciale.

Mission sociale

Guillaume Bergeron est un des fondateurs de cette coopérative. Il profite lui-même des services.

Ça dépend de la période et de la charge de travail qu'on a, mais j'en profite plusieurs fois par mois pour passer du temps avec ma famille, fait savoir M. Bergeron, qui est propriétaire de la Ferme Marica, à Jonquière.

Un producteur agricole dans une ferme de vaches laitières.

Le propriétaire de la ferme Marica, Guillaume Bergeron, utilise les services de la Coopérative Le Relait plusieurs fois par mois.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

Il souhaitait contribuer à mettre sur pied ce service pour donner du répit aux producteurs.

Je trouvais ça important de pouvoir offrir une sécurité aux producteurs en cas de maladie, de blessure ou d'imprévu. La santé psychologique n’est pas toujours à son meilleur. C'est un service qui me tenait beaucoup à cœur.

Une citation de Guillaume Bergeron, propriétaire de la Ferme Marica
Un bâtiment de ferme l'hiver.

La Ferme Marica est située à Jonquière.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

Les remplacements effectués par les agents varient selon les besoins des producteurs.

On a constaté avec le conseil d'administration qu'on a une mission beaucoup plus sociale qu'économique. Donc, on fait des remplacements qui ne sont pas toujours lucratifs et faciles. On a un bon budget avec des partenaires pour la mise en place du service. Le défi va être avec nos partenaires de s'assurer de la poursuite de ce service-là dans les années futures, mentionne Éric Simard.

D'après un reportage de Laurie Gobeil

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