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Quand la danse se traduit en engagement communautaire

Nicole Côté porte une robe et danse avec une de ses élèves qui porte un pantalon et un chemiser à motifs floraux. En arrière-plan, d'autres danseurs s'exercent aussi sur la piste.

Nicole Côté, en robe, accompagne une de ses élèves en effectuant des pas de danse sociale.

Photo : Nicole Côté

Servir la population des aînés et des retraités de Durham, voilà ce qui motive la professeure de danse Nicole Côté. Elle a fondé la compagnie Metta Dance, qui œuvre depuis plus de 20 ans dans la communauté. Elle y enseigne notamment la danse sociale, la danse en ligne ainsi que la danse yoga et la Zumba.

C’est à Montréal que sa carrière commence. Elle y découvre sa passion pour la danse sur les bancs d’école. Puis, elle suit des cours professionnels dès l’âge de 19 ans, où elle commence à enseigner.

Nicole Côté et sa famille déménagent ensuite en Ontario.

Danser est ce que je veux faire pour le restant de ma vie, dit celle qui n’a pas l’intention d’arrêter d’enseigner cet art de sitôt.

Des hommes et des femmes, soient des aînés ou des retraités, dansent sur un terrain de basketball lors des classes animées par Nicole Côté.

Les classes pour débutants de Mme Côté comptent en général de 40 à 60 apprenants.

Photo : Nicole Côté

Nicole Côté réside à Ajax, dans la région de Durham. Selon elle, sa région n’offrait pas suffisamment de cours de danse pour les futurs retraités, une clientèle qui l'interpelle. Il n’y a pas grand-chose en matière de danse sociale à Durham, explique-t-elle.

« C’est là que je demeure. Je trouve aussi qu’il y a beaucoup d’opportunités de danse à Toronto et je veux montrer aux gens de Durham qu'on n'a pas besoin de voyager à Toronto pour danser. »

— Une citation de  Nicole Côté, fondatrice et professeure de Metta Dance

Au fil de sa longue carrière, elle affirme avoir observé des changements importants dans la population de l’âge d’or. Vingt ans plus tard, les gens sont plus actifs et ils font plus attention à leur santé, dit-elle. Je vois maintenant de plus en plus de gens de 80 à 90 ans capables de faire toutes les activités, constate-t-elle.

« J’ai vu une grosse différence entre la capacité des aînés d’il y a 20 ans et ceux d’aujourd’hui. Il y a 20 ans, je voyais une perte de mobilité après 70 ans. »

— Une citation de  Nicole Côté, fondatrice et professeure de Metta Dance

De l'activité physique et du soutien

Jocelyne Duchesne fréquente la classe de danse en ligne de Mme Côté depuis quatre ans.

Âgée de 76 ans, cette résidente de Whitby vit avec une déficience visuelle accrue. Le fait que je ne voie pas, ça demande plus d’efforts, raconte-t-elle. Mme Duchesne pratique la danse en ligne pour exercer sa mémoire. Un défi qu’elle dit relever notamment grâce à l’appui de sa professeure, Nicole Côté.

« Il me faut beaucoup d’instructions verbales parce que je ne vois pas les pas, donc elle [Nicole] a modifié sa façon d’enseigner la danse en ligne. »

— Une citation de  Jocelyne Duchesne, Whitby

En tant que professeure, le rôle de Mme Côté dépasse parfois la piste de danse.

Elle offre du soutien moral et console ses élèves dans leur affliction. Il y a des gens qui perdent des proches.

Certaines chansons causent des larmes. On fait beaucoup de câlins, raconte-t-elle.

Et quand un conflit survient entre les apprenants, elle joue un peu à l’arbitre. Des fois, il y a des petites chicanes entre amis, dit-elle en riant.

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