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Une défenseure du hockey féminin demande l’équité dans les patinoires du Cap-Breton

La présidente de l'association est debout sur la patinoire sans glace de l'université.

Christina Lamey dit que les femmes et les filles ont souvent peu de temps de glace pour s'entraîner, ou pas de temps du tout.

Photo : Radio-Canada / Matthew Moore

Radio-Canada

Une défenseure du hockey féminin au Cap-Breton veut que les patinoires adoptent des politiques qui donneraient aux joueurs et aux joueuses la possibilité d'avoir un temps de glace égal.

La présidente de l’association de hockey féminin du Blizzard du Cap-Breton, Christina Lamey, représente 400 joueuses.

Elle dit que l’association accueille près de 100 nouvelles joueuses chaque année. Malgré sa popularité, trouver des heures de glace continue d'être un défi.

« Tout se résume au concept qu'il n'y a pas de politique ici qui garantit que la glace est distribuée équitablement dans les arénas de la région. »

— Une citation de  Christina Lamey, présidente de l’association de hockey féminin du Blizzard du Cap-Breton

Les associations de hockey mineur de la Nouvelle-Écosse choisissent généralement le temps de glace dont elles ont besoin les autres peuvent récupérer ce qui reste , dit-elle.

Changements à l’horizon

Elle souhaite que toutes les patinoires du cap breton se dotent d'une politique similaire à celle adoptée par la Municipalité régionale du Cap-Breton. La municipalité possède et exploite trois patinoires, une à Sydney, une à Glace Bay et une autre à Coxheath.

Elle offre du temps de glace supplémentaire pour les joueuses qui fréquentent ses patinoires.

Trois jeunes joueuses tiennent leur bâton de hockey.

Maggie Williams, Madelyn Williams et Kaylee Primmer jouent pour l’association de hockey féminin du Blizzard du Cap-Breton.

Photo : Radio-Canada / Matthew Moore

Par contre, les équipes masculines déplacées par le nouveau calendrier ont pris le temps des équipes féminines dans les plus petites patinoires.

C'est un peu le jeu de la chaise musicale, dit Christina Lamey.

Le gestionnaire des installations de la municipalité, Paul MacDonald, dit qu’il est prêt à en faire plus pour s'assurer que ses installations attribuent équitablement les heures de glace.

Je ne serais pas opposé à [une politique d'équité] ou quelque chose comme ça, dit-il. Il faudrait juste en discuter entre tous ceux qui cherchent à accéder aux installations.

250 000 $ de Kraft Hockeyville Canada

Il y a aussi une pénurie de patinoires au Cap-Breton en ce moment parce que le complexe des Jeux du Canada situé sur le campus de l'Université du Cap-Breton est en cours de rénovation.

Un aréna vide et une patinoire sans glace.

Le Complexe des Jeux du Canada à l’Université du Cap-Breton est en rénovation grâce aux efforts des joueuses de la communauté qui ont remporté le concours Kraft Hockeyville Canada.

Photo : Radio-Canada / Josefa Cameron

Il deviendra le centre rêvé pour le développement du hockey féminin sur l’île.

L'an dernier, l’association de hockey féminin du Blizzard du Cap-Breton a lancé une campagne sur son manque de temps de glace et a remporté le premier prix de 250 000 $ du concours annuel Kraft Hockeyville Canada pour rénover le complexe des Jeux du Canada.

L’association du Blizzard et l'équipe de hockey féminine de l'Université du Cap-Breton ont recueilli 90 000 $ supplémentaires pour le projet de revitalisation.

Christina Lamey confirme que l'équipement de fabrication de glace a été commandé, mais elle indique qu’il faudra encore deux saisons avant que la patinoire soit prête à accueillir des joueuses.

Avec les informations de Erin Pottie de CBC

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