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Un arrêt de travail de 30 minutes à l’urgence de l’hôpital de Jonquière

Un hôpital et des ambulances devant l'entrée d'une urgence.

L'entrée de l'urgence de l'hôpital de Jonquière

Photo : Radio-Canada / Louis Martineau

Radio-Canada

Les infirmières de l’urgence de l'hôpital de Jonquière ont manifesté leur ras-le-bol pendant une trentaine de minutes mardi matin. Elles ont dénoncé leurs conditions de travail en raison d’un taux d’occupation élevé.

Le personnel a décidé d’arrêter de travailler vers 8 h pour dénoncer l’état de la situation dans l’établissement en attendant qu’un inspecteur de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) visite les lieux. Elles ont recommencé à travailler peu après 8 h 30.

Selon la Loi sur la santé et la sécurité au travail, un travailleur a le droit de refuser d'exécuter un travail s'il a des motifs raisonnables de croire que l'exécution de ce travail l'expose à un danger pour sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique.

Interrogé plus tard en journée, le porte-parole de la CNESST pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean, David Blouin, a indiqué que l'organisme n'était pas rendu à l'étape de la visite. La CNESST doit auparavant vérifier si les mécanismes internes de santé et sécurité ont été utilisés. Quant au droit de refus, il a mentionné qu'il n'a pas été invoqué dans ce cas-ci.

Au moment de l’arrêt de travail des infirmières, le taux d’occupation à l’urgence de l’hôpital de Jonquière se situait à 144 %, selon les données de la Console provinciale des urgences. Sept patients se trouvaient sur des civières de débordement. À 14 h 45, le taux avait baissé à 81 %.

Elles vont arrêter jusqu’à ce que leur lieu de travail soit sécuritaire, avait lancé la présidente régionale du Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Julie Boivin, durant la manifestation.

Julie Boivin dans le corridor d'un bâtiment.

Julie Boivin est la présidente du Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Photo : Radio-Canada / Myriam Gauthier

Selon la présidente du Syndicat affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), les employés ont dénoncé à maintes reprises l’état de la situation au CIUSSS au cours des dernières semaines. L’urgence de l’hôpital de Jonquière a été notamment une des plus achalandées pendant la période des Fêtes.

C’est leur sécurité qui est en jeu. La semaine passée, en raison des civières, une de leurs collègues s’est blessée. L'hôpital de Jonquière est désuet en termes d’organisation et on perd des joueurs parce que l’environnement n’est pas sécuritaire pour les professionnelles en soin, dénonce Julie Boivin.

Une rencontre d'urgence a eu lieu plus tard en avant-midi mardi entre les infirmières et la direction de l'hôpital qui doit expliquer les actions mises en place pour améliorer la situation.

Le 4 janvier dernier, les infirmières de l’urgence de l’hôpital de Chicoutimi avaient elles aussi dénoncé leurs conditions de travail en organisant un sit-in pendant la nuit.

Plus de détails à venir

Avec des informations de Louis Martineau

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