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Une exposition vise à décoder la signification des vêtements

Vêtements avec des boutons dans une vitrine d'exposition.

L'exposition révèle les messages codés derrière les vêtements que nous portons.

Photo : Radio-Canada / India Lafond

La galerie du Département d’écologie humaine de l’Université de l’Alberta présente l'exposition (De)Coded : Deciphering the Dialectics of Dress.

Cette exposition a été inspirée par l’histoire de la jeune Georgienne, Sophia Trevino, qui a été forcée de quitter son école pour avoir contrevenu au code vestimentaire en portant un jean déchiré.

Vêtements faisant parti d'une exposition à l'Université de l'Alberta.

L'exposition est inspirée de Sophia Trevino qui a porté le t-shirt qui dit "Dress codes are sexist, racist, classist" (les codes vestimentaires sont sexistes, racistes, liés à la classe).

Photo : Radio-Canada / India Lafond

Elle a commencé à porter un t-shirt qui dit “Dress codes are sexist, racist, classist [...] et elle a décidé d’en faire un mouvement, a expliqué la professeure titulaire en écologie humaine et conservatrice de l’exposition, Anne Bissonnette.

L’exposition (De)Coded pour comprendre le rôle social des vêtements

ÉMISSION ICI PREMIÈRE • La croisée

Anne Bissonnette et sa collègue Josée Chartrand posent pour la caméra.

En compagnie de trois de ses étudiantes diplômées, Anne Bissonnette vise à décoder la mode, l’expression de l’identité et certains problèmes sociétaux.

« La manière dont on s’habille a beaucoup à voir avec notre environnement. »

— Une citation de  Anne Bissonnette

Selon Josée Chartrand, co-conceptrice de l'exposition, (De)Coded: Deciphering the Dialectics of Dress sert à inviter les gens à réfléchir sur les codes sociaux. Il y a beaucoup de flexibilité pour les femmes [...] parfois il y a moins d’opportunités pour les hommes pour porter des vêtements excitants., a-t-elle confié.

« C’est comme raconter une histoire à travers des objets. »

— Une citation de  Anne Bissonnette, professeure titulaire en écologie humaine

À travers l’exposition, les visiteurs peuvent contempler une vingtaine de vêtements qui retracent les époques. La disposition des pièces dans les vitrines a été soigneusement étudiée afin d’illustrer des contrastes de perception.

Une exposition de vêtement avec un mannequin portant un uniforme de la GRC et un autre portant une robe.

L'uniforme de la GRC est jumelé à une robe à rubans autochtone dans la première section de l'exposition. Les différences visuelles permettent au visiteur de comprendre que ce sont deux thèmes nuancés sans avoir à lire les textes.

Photo : Radio-Canada / India Lafond

Parmi ceux-ci, il y a, entre autres, un uniforme de la Gendarmerie royale du Canada qui est exposé près d’une robe traditionnelle autochtone à ruban rouge de la Nation Kainai dans le sud de l’Alberta.

« Ceux pour qui les gens de la Gendarmerie royale sont venus enlever leurs enfants pour les envoyer dans des écoles résidentielles, leur optique vis-à-vis ce vêtement-là est très différente. »

— Une citation de  Anne Bissonnette

Selon la conservatrice, pour certains, l’uniforme de la GRC peut être perçu comme un symbole important pour l’identité canadienne, mais pour d’autres la signification n’est pas la même.

L'exposition permet d’avoir des conversations plus profondes sur les différents codes vestimentaires. Elle est présentée dans la galerie du Département d’écologie humaine de l’Université de l’Alberta, jusqu’au 1er mars.

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