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Les grandes villes saskatchewanaises cherchent à s’adapter à la population grandissante

Vue aérienne de Saskatoon, de son centre-ville, des ponts et de la rivière Saskatchewan Sud au début de l'automne, les plaisanciers jouent sur la rivière.

Un rapport de l’Association des agents immobiliers de la Saskatchewan estime qu'il faudrait construire jusqu’à 145 000 logements, d'ici 2030, pour faire face à l’augmentation de population en Saskatchewan (Archives).

Photo : Radio-Canada / Cory Herperger

Radio-Canada

Avec une population qui continue à grandir rapidement en Saskatchewan, la question de logement préoccupe de plus en plus de grandes villes de la province.

Selon le gouvernement provincial, plus de 22 000 personnes se sont installées dans la province entre octobre 2021 et octobre 2022.

Afin de faire face à ce phénomène, dans son plan d’aménagement, la capitale provinciale, Regina, s'est donnée pour objectif de construire 70 % des logements dans des quartiers en périphérie, ainsi que 30 % des logements à l’intérieur de la ville.

Quant à la Ville de Saskatoon, son objectif est d'équilibrer la nouvelle construction des logements entre l'intérieur et l'extérieur de la ville.

Un rapport de l’Association des agents immobiliers de la Saskatchewan estime que, d'ici 2030, il faudrait construire jusqu’à 145 000 logements pour faire face à l’augmentation de la population en Saskatchewan.

La Ville des Ponts prévoit que la population totale augmentera jusqu’à 500 000 habitants d’ici 2026. De son côté, la Ville de Regina vise 300 000 habitants d’ici 2038.

Selon le directeur général de l'Association des municipalités urbaines de la Saskatchewan (SUMA), Jean-Marc Nadeau, il est important d’avoir des constructions à l’intérieur des villes pour de nombreuses raisons liées notamment au financement et aux services, comme la plomberie, les fils électriques et le système de transports en commun.

Pour Jean-Marc Nadeau, la revitalisation des villes pourrait être un choix pour économiser de l'argent en construction et en services. Il appelle à repenser le modèle de construction de logements, par exemple en utilisant les tours à bureaux en partie vacantes des centres-villes.

J'ai souvent eu des conversations avec des élus et leur ai suggéré qu’il faut commencer à penser à transformer les tours en des tours à occupations multiples, que ce soit professionnel, commercial, mais aussi résidentiel, indique Jean-Marc Nadeau.

Avec les informations de Laurence Taschereau

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