La preuve est close au deuxième procès du militaire Claude Houde

Le procureur de la Couronne, David Moffat, a révisé en détail chacune des quatre affaires d'agressions sexuelles présumées contre une autre militaire qui entretenait une relation secrète avec Claude Houde, membre du 3^e Escadron de maintenance.

Le contre-interrogatoire, qui avait débuté la veille, a duré environ cinq heures et visait à soulever les contradictions dans le témoignage de l'accusé. Claude Houde a fait valoir qu'il y avait toujours eu un consentement pour les relations sexuelles qu'il a eues avec la présumée victime. Son sens de l'imagination a pris le dessus sur la réalité, a-t-il martelé à la fin de son témoignage à propos des événements au sujet desquels cette dame disait avoir fermement refusé d'avoir des relations sexuelles.

Les avocats feront leurs plaidoiries mercredi à partir de 10 h 30 à la base militaire de Bagotville.

Pour ce qui est du premier procès pour agressions sexuelles, lors duquel Claude Houde avait été reconnu coupable, la peine devrait être connue au cours des prochaines semaines. Les observations sur la peine ont eu lieu en décembre.