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Réactions mitigées après la nomination de Ranj Pillai comme premier ministre du Yukon

Ranj Pillai s'adresse à l'Assemblée législative du Yukon.

Ranj Pillai a été élu pour la première fois en 2016, puis réélu en 2021. Il avait annoncé son intention de briguer la chefferie libérale le 25 novembre.

Photo : Radio-Canada / Vincent Bonnay

Faute d'opposants, le ministre du Développement économique, du Tourisme et de la Culture du Yukon, Ranj Pillai, a été élu par acclamation chef du parti au pouvoir. Les réactions de l’opposition politique à sa nomination sont toutefois partagées.

Le député de Porter Creek sud a rencontré la commissaire du Yukon, Angélique Bernard, lundi matin, pour lui faire part de son intention de diriger le gouvernement. À la suite de la cérémonie d’assermentation, qui aura lieu le 14 janvier, Ranj Pillai deviendra le dixième premier ministre à diriger le territoire.

Aucune autre candidature n’a été présentée et acceptée pour la course à la direction du Parti libéral, lancée le 25 novembre, ce qui étonne la cheffe du Nouveau Parti démocratique du Yukon, Kate White.

C’était une surprise parce que c’est un poste, être premier ministre, qu’on croyait convoité par plusieurs, mais finalement, ce n’est pas arrivé, dit-elle.

Kate White parle aux journalistes.

L'accord de confiance et de soutien entre les libéraux et les néo-démocrates se termine le 31 janvier 2023.

Photo : Radio-Canada / Vincent Bonnay

Les néo-démocrates se disent toutefois prêts à travailler avec le premier ministre désigné et ne ferment pas la porte à une renégociation de l’accord de confiance qui permet actuellement aux libéraux de demeurer au pouvoir.

La première chose qui doit arriver, c’est de parler avec Ranj [Pillai]. On doit commencer cette discussion parce que cela ne se fait pas tout seul : il faut une relation pour commencer. Alors je vais lui parler et on verra ce qui arrivere après ça, explique Kate White.

Le député de Lac Laberge et critique officiel en matière de finances, Brad Cathers, estime que l’arrivée de Ranj Pillai à la tête du gouvernement est loin d’apporter un vent de changement : Le fait que ce soit M. Pillai qui remporte le poste ne change pas grand-chose et perpétue plutôt le statu quo au sein du parti.

Il considère que l’absence de course à la chefferie est un symptôme du pessimisme au sein du Parti libéral.

Brad Cathers parle à l'Assemblée législative du Yukon.

Brad Cathers est le député de Lac Laberge au sein du Parti du Yukon.

Photo : Radio-Canada / Vincent Bonnay

Ranj Pillai n’a pas fait de déclaration publique lundi, mais, dans un communiqué, il indique être honoré de diriger le territoire.

Selon le porte-parole du Parti libéral, Paolo Gallina, cette course et l’absence d’opposants démontrent plutôt la confiance du public et de la sphère politique envers le leadership de Ranj Pillai.

Je pense que les gens voient en lui un leader qui est fort, qui apporte beaucoup d’expérience, quelqu’un qui est amplement capable de gouverner le territoire, assure-t-il.

Ranj Pillai parle dans un micro.

Le ministre du Développement économique du Yukon Ranj Pillai veut soutenir au mieux le secteur privé pendant la pandémie.

Photo : Gouvernement du Yukon/Alistair Maitland

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a quant à lui félicité Ranj Pillai pour sa victoire.

Dans un communiqué, il a indiqué vouloir travailler avec le nouveau chef pour faire avancer certains dossiers, dont ceux de la réconciliation et du logement abordable.

Je me réjouis de travailler avec le nouveau premier ministre Pillai afin de continuer à bâtir des communautés saines et solides au Yukon et un avenir meilleur pour tous les Canadiens, écrit-il.

Avec des informations de Julien Gignac

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