Vol PS752, 3 ans plus tard : Saskatoon se souvient de la tragédie
Des bougies placées pour former un avion, en souvenir du vol PS752, à l'intérieur de la chapelle de l'Université de la Saskatchewan.
Photo : Radio-Canada / Geneviève Patterson
Saskatoon se souvient des victimes du vol PS752, 3 ans après la tragédie du 8 janvier 2020 qui a causé la mort de 176 personnes lorsque l'armée iranienne a abattu « par erreur » un avion de la compagnie Ukraine International Airlines.
L’appareil qui assurait la liaison entre Téhéran et Kiev a été abattu peu après son décollage de la capitale iranienne.
Parmi les victimes de la tragédie, on a dénombré 85 Canadiens ou résidents permanents au Canada.
Dans la chapelle de l’Université de la Saskatchewan, les gens étaient invités à tour de rôle à allumer un lampion pour chaque victime du vol.
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Le cofondateur et directeur de l’Association culturelle iranienne de Saskatoon, Pooyan Arab, un des organisateurs du rassemblement, en a profité pour rappeler la situation politico-sociale de son pays.
Le cofondateur et directeur de l’association culturelle iranienne de Saskatoon, Pooyan Arab, est l’un des organisateurs du rassemblement.
« Il est important pour nous de donner une voix au peuple iranien canadien et à travers le monde. »
Il ajoute que les Iraniens font face à un gouvernement qui ne tolère pas les voix discordantes. Il espère que la communauté internationale et le gouvernement canadien pourront offrir leur soutien à ces personnes par des actions concrètes.
Présent lors de l’événement, le député conservateur Brad Redekopp a dit que selon lui, le gouvernement Trudeau doit jouer un rôle plus important pour faire pression auprès de nos alliés internationaux et soutenir les manifestants.
Dans son discours, le premier ministre canadien Justin Trudeau a indiqué qu'il soutenait le peuple iranien.
Par ailleurs, il affirme avoir travaillé avec le Royaume-Uni, la Suède et l'Ukraine afin de demander des comptes au régime iranien depuis l'écrasement de l'avion en janvier 2020.
Justin Trudeau affirme avoir donné un ultimatum de six mois au pouvoir de Téhéran pour se conformer aux exigences des pays sous peine de porter l’affaire devant la Cour internationale de justice.