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Se lancer dans la pêche au homard est de moins en moins accessible

Un bateau de pêche au large de North Rustico, à l'Île-du-Prince-Édouard, en mai 2019.

Les prix des permis, des bateaux et du matériel de pêche au homard ont flambé. (Archives)

Photo : CBC / Brian McInnis

Radio-Canada

Débuter dans la pêche au homard coûte plus cher que jamais. Le prix des bateaux, des permis et de l'équipement est de plus en plus élevé.

Les prix dépendent du port d’où on pêche. Par exemple, les prix sont plus élevés si le bateau est acheté dans un port où les captures de homards ont été considérables.

Mark Hackett, courtier à l’Île-du-Prince-Édouard, travaille avec des pêcheurs qui cherchent à acheter ou à vendre des permis de pêche, des bateaux et du matériel.

Il explique n’avoir jamais vu des prix aussi élevés depuis qu’il a commencé à travailler dans ce domaine.

Dans certains cas, les prix peuvent monter jusqu’à 1,8 million de dollars. Je n’aurais jamais pensé que les prix pourraient monter aussi haut, explique Mark Hackett.

Quand j’ai commencé, au début des années 1980, les permis de pêche coûtaient 25 000 $, mais il n’y avait pas d’argent à gagner dans ce secteur. Si vous n’aviez pas une autre activité, vous ne surviviez pas, parce que les prises de homards et les prix n’étaient pas aussi élevés, se souvient-il.

« Maintenant que les prises augmentent, les prix augmentent eux aussi. Ça tire les prix des permis vers le haut. C’est la loi de l’offre et de la demande. »

— Une citation de  Mark Hackett, courtier à l’Île-du-Prince-Édouard

Prendre une décision financière judicieuse

Charlie McGeoghegan a commencé il y a 23 ans. Il explique qu’à l’époque, un permis de pêche au homard dans la zone de pêche 26A, sur la côte sud de l’Île-du-Prince-Édouard, coûtait 225 000 $.

Charlie MacGeoghegan et son homardier.

Charlie MacGeoghegan pêche depuis 23 ans dans la zone 26A de l'Île-du-Prince-Édouard.

Photo :  (CBC) / Laura Meader

« C’est super pour ceux qui prennent leur retraite, mais pour ceux qui démarrent dans la pêche, c’est difficile. »

— Une citation de  Charlie McGeoghegan, pêcheur dans la zone 26A

Selon lui, les jeunes pêcheurs doivent être prudents avant de se lancer. Il leur conseille de faire des simulations de revenus en calculant les dépenses à venir, par exemple le coût du carburant, des appâts, des assurances et du prêt pour acheter le matériel.

Il faut prendre une décision financière judicieuse. Il faut faire les comptes et s'assurer que ça marche. En ce moment, avec les taux d'intérêt et le coût des permis, faire ses comptes et s'assurer qu'ils sont justes est plus important que jamais, estime le pêcheur.

D'après des informations de Maggie Brown, CBC

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