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Un permis de travail pour les Rodriguez-Flores

Manuel Rodriguez et Georgina Flores.

Manuel Rodriguez et Georgina Flores

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Vendredi, la famille Rodriguez-Flores a reçu son permis de travail et son permis de séjour temporaire. Après avoir passé la dernière année comme réfugiés au sous-sol de l'église protestante Plymouth-Trinity de Sherbrooke, les membres de cette famille d'origine mexicaine voient enfin un avenir se dessiner devant eux.

Depuis quelques jours, le couple Georgina Flores et Manuel Rodriguez ainsi que son fils, Manolo, goûtent pleinement leur liberté. Et ce n'est qu'un début.

Alors que Manolo a déjà récupéré son ancien emploi, ses parents cherchent du travail.

Le père de famille se dit très très content. La semaine prochaine, on va aller chercher, en premier, un travail, après un appartement, dit-il en s'efforçant de trouver les bons mots en français.

Le couple habite présentement chez sa fille. Il redécouvre les petites joies de la vie quotidienne. Je suis très très contente de trouver la vie normale, d'aller magasiner chez Walmart, déclare Georgina.

Manuel a d'ailleurs pu reprendre le volant de sa voiture, tout un défi après tant de temps. Je regarde beaucoup les voitures et j'avais un stress, avoue l'homme.

La famille Rodriguez-Flores sur les marches de l'église où elle s'est réfugiée pendant 13 mois, entourée d'amis et de citoyens.

La famille Rodriguez-Flores sur les marches de l'église où elle s'est réfugiée pendant 13 mois, entourée d'amis et de citoyens.

Photo : Radio-Canada / Marion Bérubé

Soutien de la communauté

Toutefois, il n'est pas facile de tourner la page sur cette expérience troublante. Heureusement, ils ont pu compter sur l'aide de trois psychologues bénévoles.

« Nous avons reçu de l'aide d'un psychologue. Oui, pour mon garçon, pour elle et pour moi, différent. »

— Une citation de  Manuel Rodriguez

L'aide de la communauté a été cruciale. Celle-ci a notamment payé l'épicerie pendant ces longs mois, affirme Shanna Bernier, de l'église Plymouth-Trinity. On peut déclarer nos croyances, mais nous avons fait des actions concrètes pour aider une famille et ça, c'est rare comme occasion.

Parmi le cercle de soutien de la famille, Sylvie Huard admet avoir elle-même eu des moments de doute. Quelquefois, je me disais que je pourrais arrêter, mais je me disais : "Je ne peux pas arrêter, parce qu'eux, ils restent ici. Ils continuent, ils persévèrent, ils sont déterminés." C'est une grande inspiration pour moi, cette famille-là.

Une autre preuve de solidarité en ce dimanche : un banquet sera donné en hommage à tous ceux qui continuent d'aider la famille Rodriguez-Flores dans sa quête de résidence permanente. En effet, le trio est toujours en attente d'un résultat dans cette démarche cruciale.

Avec les informations de Jean Arel

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