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Une friperie où l’on paie ce que l’on peut est en pleine expansion à Calgary

Une personne pose devant des boîtes et sacs remplis de dons.

Gabriella Wong Ken, 26 ans, est bénévole avec Good Neighbour depuis son ouverture en juillet 2021.

Photo : Radio-Canada / Jo Horwood

La friperie Good Neighbour au concept « payez ce que vous pouvez », à Calgary, s'agrandit en ajoutant un deuxième magasin seconde main située à l'étage supérieur de la boutique. Les articles offert au deuxième étage porteront toutefois un prix déterminé.

Le modèle caritatif du magasin et le travail des bénévoles qui opèrent la boutique ont assurent jusqu'à maintenant le succès de la boutique ouverte à l'été 2021.

Alice Lam, l’une des cofondatrices de l'établissement centre-ville, explique que la friperie aux prix déterminés générera des fonds destinés à financer le magasin du dessous, qui sert les clients à faible revenu.

Une personne qui sourit dans un commerce de vêtements.

Alice Lam est l'une des cofondatrices du Good Neighbour Community Market à Calgary.

Photo : Radio-Canada / Jo Horwood

Beaucoup de gens veulent faire des achats dans notre magasin pour nous soutenir, mais ils se sentent mal à l'aise à l'idée de faire des achats et de prendre des choses dont la clientèle a besoin, précise-t-elle. [Cette deuxième friperie] donne donc à tout le monde une chance égale de faire des achats tout en amassant des fonds pour une bonne cause.

Elle prévoit que le nouveau magasin sera prêt à accueillir les clients à compter du 7 janvier.

Quand des bénévoles rendent un projet possible

Les ventes de la friperie existante suffisent à couvrir les besoins de base du commerce, toutefois, Good Neighbour dépend également des efforts d’une équipe de bénévoles sans qui le fonctionnement serait difficile.

La passion de Gabriella Wong Ken pour le bénévolat et le développement communautaire a commencé dès son plus jeune âge.

Née de parents immigrants, elle raconte que sa famille a toujours été à la recherche d'une communauté à laquelle appartenir, ce qui l'a souvent menée à faire du bénévolat dans le milieu communautaire.

Quand j'étais plus jeune, je me contentais souvent de suivre les autres, et aujourd'hui, je suis vraiment fière d'avoir l'occasion de créer ces environnements pour d'autres jeunes, dit la femme de 26 ans.

Cette expérience a également permis à Gabriella Wong Ken d'acquérir des compétences qu'elle peut utiliser dans d'autres domaines de sa vie et qu'elle dit n'aurait pas pu acquérir autrement. « Je n'ai aucune connaissance réelle en matière de construction [...] Mais grâce à ce magasin, j'ai appris tellement de choses [...] que je n'aurais jamais apprises dans ma carrière autrement. »

Un commerce pour une communauté dynamique

Au-delà de la création d'une boutique qui favorise le soutien de personnes à faible revenu, la cofondatrice de Good Neighbour souligne que le magasin a développé une clientèle qui se reconnaît tant sur le plan du modèle employé que dans les responsables derrière le projet.

L'âge moyen des cofondateurs est de 25 à 30 ans. C'est donc vraiment cool de voir quelque chose qui est dirigé par cette jeune génération de Calgariens, lance Alice Lam.

Gabrielle Wong Ken dit que bien que l'équipe de volontaires est composée de personnes d'âges et de milieux différents, Good Neighbour attire particulièrement les jeunes bénévoles qui cherchent à enrichir leur expérience tout en redonnant à la communauté de manière directe.

Il y a des gens qui peignent, d'autres qui nettoient, d'autres qui déplacent des objets et qui participent de toutes les manières qu'ils peuvent, indique-t-elle. Je pense que ça donne aux jeunes le pouvoir de choisir ce qu'ils veulent faire.

Trois personnes peignent des meubles dans un commerce.

Les bénévoles de Good Neighbour travaillent sur la préparation du nouveau magasin d'articles d'occasion qui doit ouvrir le 7 janvier.

Photo : Radio-Canada / Jo Horwood

Selon Gabrielle Wong Ken, cette liberté de choix aide les jeunes impliqués à envisager les possibilités de leur propre avenir à Calgary.

Lorsque nous avons ouvert la friperie, nous n'avions aucune idée de ce qui allait se passer. Nous n'étions même pas sûrs de pouvoir tenir une semaine, dit-elle. Maintenant, cela fait plus d'un an et nous sommes en pleine expansion [...] tout est vraiment possible.

Avec les informations de Jo Horwood

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