•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Légère accalmie dans les urgences de Québec

L'entrée de l'urgence de l'Hôpital Saint-François d'Assise en hiver.

L'entrée de l'urgence de l'hôpital Saint-François-d'Assise

Photo : Radio-Canada / Nicolas Perron-Drolet

Elles ont été prises d'assaut au cours des semaines précédant les Fêtes, mais la situation s'est quelque peu améliorée dans les urgences de la région de Québec. Les taux d’occupation demeurent malgré tout élevés.

On est retourné à des niveaux qu’on connaît habituellement, donc autour de 100 à 125 % d’occupation à l’intérieur de nos urgences. C’est peut-être un peu moins qu’il y a deux ou trois semaines. C’est une situation difficile, mais sous contrôle, affirme le Dr Stéphane Bergeron, directeur des services professionnels au CHU de Québec-Université Laval.

Exceptionnellement, les intoxications au monoxyde de carbone ont été plus nombreuses en raison des nombreuses pannes d’électricité dans la région et des moyens pris par certains pour se réchauffer.

La majorité des 650 consultations quotidiennes offertes aux urgences du CHU sont liées au trio de virus respiratoires : la COVID, le VRS et l’influenza.

Les cas de grippe dans les urgences se sont stabilisés dans les derniers jours. Selon les statistiques internes du CHU, les taux de positivité sont même un peu en baisse pour l’influenza.

Un homme en manteau à l'extérieur d'un hôpital donne une entrevue à un journaliste.

Le Dr Stéphane Bergeron, le directeur des services professionnels au CHU de Québec-Université Laval

Photo : Radio-Canada

Le Dr Stéphane Bergeron y voit un signe que les mesures mises en place dans les semaines précédentes pour désengorger les urgences semblent porter fruit. Il y a aussi eu une très belle collaboration de la population, qui utilise effectivement les autres moyens comme le 811, les médecins de famille et les supercliniques pour éviter des consultations à l’urgence, ajoute-t-il.

« Comparativement aux années antérieures, on s'aperçoit que les mécanismes mis en place permettent aux gens de bien choisir le lieu approprié pour leurs consultations et de se présenter à l’urgence seulement lorsque leur état le nécessite. »

— Une citation de  Dr Stéphane Bergeron, directeur des services professionnels au CHU de Québec-Université Laval

Le directeur des services professionnels est d’ailleurs dans ses derniers jours à ce poste. À partir du 4 janvier, il sera sous-ministre adjoint à la Direction générale des affaires universitaires, médicales, infirmières et pharmaciennes au ministère de la Santé.

Du pareil au même dans Chaudière-Appalaches

Le bilan est moins réjouissant sur la rive-sud. Par courriel, le CISSS de Chaudière-Appalaches indique que les urgences sont toujours aussi achalandées qu’avant les Fêtes.

La facade principale de l'Hôtel-Dieu de Lévis.

La situation demeure difficile du côté de l'Hôtel-Dieu de Lévis. (Archives)

Photo : Radio-Canada / Guillaume Croteau-Langevin

Les cas en pédiatrie ont toutefois diminué la semaine dernière et sont demeurés stables dans les derniers jours.

Avec les informations de Louis-Philippe Arsenault

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...