Kari Lake, candidate défaite au poste de gouverneure en Arizona, a perdu son procès

Selon Kari Lake, candidate défaite au poste de gouverneure de l'Arizona, des problèmes d'impression intentionnels des bulletins de vote ont contribué à fausser les résultats de l'élection.
Photo : Getty Images / Mario Tama
Un juge de l'Arizona a débouté samedi, faute de preuves, la républicaine Kari Lake, une protégée de Donald Trump. La candidate défaite au poste de gouverneur de cet État du Sud voulait faire inverser les résultats du scrutin de novembre.
Le tribunal n'a pas trouvé de preuves claires et convaincantes de fautes professionnelles
qui auraient eu un impact sur le résultat de l'élection, comme ce que Mme Lake a avancé, indique dans sa décision le juge Peter Thompson.
Afin de restaurer la confiance et l'honnêteté dans nos élections, je ferai appel de cette décision
, a réagi Kari Lake sur Twitter.
Problèmes techniques durant le scrutin
L'ancienne présentatrice, qui a perdu face à la démocrate Katie Hobbs par une marge de 17 117 votes, comme précisé dans le document judiciaire, affirmait notamment que des problèmes d'impression des bulletins dans le comté de Maricopa, le plus peuplé d'Arizona et qui comprend la capitale, Phoenix, avaient été intentionnels avec pour but d'orchestrer sa défaite.
Le tribunal ne peut pas accepter les hypothèses ou les conjectures à la place de preuves claires et convaincantes
, a insisté le juge Thompson, qui a aussi confirmé la victoire de Mme Hobbs.
Le scrutin pour le poste de gouverneure avait été perturbé par des problèmes techniques qui avaient affecté les machines chargées de lire ou d'imprimer les bulletins dans une soixantaine de bureaux de vote du comté de Maricopa, mais les autorités avaient assuré que cela n'avait pas empêché les électeurs de voter.
Ces électeurs avaient pu se rendre dans d'autres bureaux de scrutin ou déposer leurs bulletins dans des boîtes sécurisées.
Figure emblématique du trumpisme, Kari Lake, 53 ans, avait refusé dès l'annonce des résultats d'indiquer clairement qu'elle accepterait l'issue du scrutin.
Mme Lake, qui revendique le sobriquet de Trump en jupon
dont la gauche l'a affublée, partage aussi régulièrement la théorie de la fraude électorale
lancée par Donald Trump, selon laquelle l'élection présidentielle de 2020 lui aurait été volée, malgré l'absence de preuves.