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Des résidents de la Basse-Côte-Nord privés momentanément de denrées périssables

Sur le fleuve Saint-Laurent mouvementé, le Bella Desgagné et son équipage attendent que les vents se calment pour pouvoir accoster.

Dans son voyage vers l’est, à partir de Rimouski vers Blanc-Sablon, des vents de 70 à 80 km/h et des vagues ont empêché le Bella Desgagnés d’accoster à Harrington Harbour (archive).

Photo : Radio-Canada / François Gagnon

Radio-Canada

Le navire de ravitaillement Bella Desgagnés n’a pas été en mesure d’accoster dans tous les villages de la Basse-Côte-Nord lors de son voyage la fin de semaine dernière. Harrington Harbour s’est donc retrouvé momentanément sans cargaison de denrées périssables.

La mauvaise météo de la semaine dernière a empêché le navire d'accoster. D’abord dans son voyage vers l’est, à partir de Rimouski vers Blanc-Sablon, des vents de 70 à 80 km/h et des vagues ont empêché le Bella Desgagnés d’accoster à Harrington Harbour.

Par ailleurs, il a pu ravitailler les autres villages de la Basse-Côte-Nord.

Toutefois, lors de son voyage de retour, les conditions se sont détériorées, obligeant le navire à contourner La Tabatière, Saint-Augustin, Tête-à-la-Baleine et encore une fois Harrington Harbour.

Le village de Harrington Harbour a donc manqué une autre livraison de denrées périssables, mais la Société des traversiers du Québec (STQ) a été en mesure d’en acheminer par avion.

La décision de ne pas accoster a été prise pour assurer la sécurité de l’équipage, d’après le président-directeur général de Relais Nordik, André Michael.

Les décisions prises par le capitaine ne sont pas prises à la légère. Il y a une analyse de risque qui est faite, plusieurs variables sont analysées comme les vents et les vagues. Quand il y a des vagues de deux ou trois mètres, c’est quand même assez significatif, dit-il.

Des désagréments pour les usagers

Un sentiment de frustration a envahi des résidents de la Basse-Côte-Nord, qui dépendent de l’avion et du navire.

Ça arrive des fois que tu es censé voyager et que tu pars trois jours plus tard. Tu reviens et c'est la même histoire. À un endroit, il fait beau et à l'autre, non. On est vraiment dépendants de ça. Avoir la route comme partout ailleurs ça faciliterait les déplacements et les coûts, qui sont très dispendieux, souligne une résidente originaire de Tête-à-la-Baleine, Manon Monger.

Le Bella Desgagnés a depuis repris la mer. L'équipage compte ravitailler les villages de la Basse-Côte-Nord avant Noël et surtout avant que les conditions météorologiques ne se détériorent, d’ici samedi.

Avec les informations de Félix Lebel

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