•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

La réforme de l’assurance-emploi pourrait être finalisée en 2023

Un sapin comme signe de revendication.

Une manifestation a eu lieu près du bureau de la député fédérale Diane Lebouthillier lundi, à Grande-Rivière.

Photo : Gracieuseté : Mouvement Action Chômage Pabok Inc.

Radio-Canada

La députée de Gaspésie–Les Îles-de-la-Madeleine et ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier, croit que la réforme de l'assurance-emploi pourrait être finalisée en 2023.

Selon la ministre, la réforme promise par le gouvernement Trudeau doit tenir compte de la réalité des régions comme la Gaspésie—Les Îles-de-la-Madeleine.

Diane Lebouthillier avait fait de la réforme de l’assurance-emploi l’une de ses priorités lorsqu’elle a été réélue en 2021. Elle mentionne que l'enjeu est toujours en tête de ses préoccupations.

Elle rappelle que la ministre Carla Qualtrough, qui est responsable du dossier, s'est engagée à déposer la nouvelle réforme en 2023.

Justin Trudeau et Diane Lebouthillier discutent avec un employé de l'usine.

Justin Trudeau et Diane Lebouthillier lors d'une visite en Gaspésie

Photo : Radio-Canada

La ministre gaspésienne mentionne que Mme Qualtrough a rencontré les différents partenaires du milieu, comme Action chômage ainsi que des représentants des syndicats, du Conseil du patronat et des chambres de commerce, pour justement avoir une réforme qui convienne aux nouvelles réalités du marché du travail. 

La dernière réforme de l'assurance-emploi date du début des années 1970, précise-t-elle. Ça fait 50 ans, puis on sait que le monde du travail a changé. 

« On va faire en sorte d’avoir la meilleure réforme possible, une réforme qui va tenir compte aussi des travailleurs autonomes. »

— Une citation de  Diane Lebouthillier, députée de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine et ministre du Revenu national

Diane Lebouthillier mentionne par ailleurs que la réforme tiendra compte de la réalité des travailleurs qui souhaitent changer de carrière pour, par exemple, s'initier aux nouvelles technologies. 

Une manifestation plus tôt cette semaine

Plusieurs organisations membres de l’Alliance interprovinciale de l’assurance-emploi ont manifesté plus tôt cette semaine. Ils réclament une réforme rapide.

Un pêcheur assis devant un contenant rempli de crabes des neiges vivants. On ne voit pas le visage de la personne.

Les travailleurs du secteur des pêches sont particulièrement touchés par les modalités actuelles du programme d'assurance-emploi. (Archives)

Photo : Getty Images

En Gaspésie, cette mobilisation s'est tenue devant le bureau de Grande-Rivière de Diane Lebouthillier. Brandissant le texte d'une enquête menée par Segma Recherche auprès des entreprises de la région de la Gaspésie sur l’emploi saisonnier, les manifestants ont fait valoir que près du quart des emplois de la région occupés au cours de la dernière année étaient saisonniers et que le taux de chômage vient toucher directement les prestataires d'assurance-emploi qui sont dans une telle situation. Le taux de chômage se situe à environ 10 %.

Mme Lebouthillier en convient, le secteur des pêches est particulièrement difficile. On regarde ce qui se passe en tourisme et en agriculture aussi. C'est une bonne partie de notre économie qui est saisonnière, admet-elle. 

Les groupes qui représentent les chômeurs et chômeuses demandent un seuil d'admissibilité unique de 420 heures ou de 15 semaines travaillées.

Ils veulent aussi un taux de prestations d’au moins 70 % basé sur les 12 meilleures semaines de travail.

Avec les informations de Bruno Lelièvre

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...