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Une entente avec Nordic Kraft vient épargner le compte de taxes à Lebel-sur-Quévillon

Un complexe industriel.

L'usine Nordic Kraft de Chantiers Chibougamau, à Lebel-sur-Quévillon (archives)

Photo : Radio-Canada / Thomas Deshaies

La Ville de Lebel-sur-Quévillon s’est entendue à l’amiable avec Chantiers Chibougamau pour revoir l’évaluation de l’usine Nordic Kraft, évitant ainsi une hausse importante de taxes pour ses contribuables.

En vertu de cette entente de trois ans, l’usine est désormais évaluée à 21 millions $. Elle générera 853 000 $ par année en taxes municipales, une augmentation de 125 000 $. En 2025, le compte de taxes de la compagnie sera aussi indexé de 5 %.

On a commencé des discussions avec Chantiers Chibougamau en septembre, précise le maire Guy Lafrenière. On s’est entendus d’établir un compte de taxes identique à leur usine de Saint-Félicien. Si on ne s’entendait pas, l’usine restait évaluée à 13 millions $. C’était satisfaisant pour nous et ils l’ont bien compris. On aurait pu prendre une chance d’aller en cour et dépenser des centaines de milliers de dollars, mais souvent, les deux en sortent perdants. Nous n’avons pas pris de chances. Une entente à l’amiable est toujours préférable.

Ces nouveaux revenus ont permis à la Ville de Lebel-sur-Quévillon de limiter à 3 % la hausse du compte de taxes pour une résidence moyenne évaluée à 141 672 $. Il passe de 2554 $ à 2610 $, soit une augmentation de 56 $.

« On est satisfaits. C’est quand même peu avec l’inflation qu’on vit présentement. Sans l’entente avec Nordic Kraft, ç'aurait pu monter de 6 %, parce qu’on doit composer avec une hausse de nos dépenses de 450 000 $, principalement pour le carburant et les assurances. »

— Une citation de  Guy Lafrenière, maire de Lebel-sur-Quévillon
Un homme portant une chemise et une cravate regarde au loin, souriant.

Le maire de Lebel-sur-Quévillon, Guy Lafrenière (archives)

Photo : gracieuseté

Projets d'envergure limités

Lebel-sur-Quévillon a aussi limité les projets d’envergure dans son Plan triennal d’immobilisations, qui se chiffre à 1,3 million $.

La Ville doit d’abord régler le remplacement de son château d’eau et de ses équipements de pompage du lac vers l’usine. Des travaux qui pourraient dépasser 4 millions $ devront débuter en 2023, et la Ville mise sur des subventions pour payer le gros de la facture.

On a remboursé 600 000 $ dans notre fonds de roulement en vue de ces travaux, indique Guy Lafrenière. On ne veut pas avoir à emprunter en passant par les banques avec les taux actuels. On sait qu’on aura aussi des travaux importants en vue au centre communautaire, mais ce n’est pas aussi urgent. On va mettre tous les efforts sur l’eau potable en premier.

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