Une marche silencieuse à Jonquière pour dénoncer la violence faite aux femmes

La marche pour dénoncer la violence faite aux femmes prenait fin au Patro de Jonquière.
Photo : Radio-Canada
Il y a 33 ans aujourd’hui avait lieu la tragédie de l'École polytechnique de Montréal et pour l’occasion, une marche silencieuse ainsi qu’un souper-bénéfice se sont déroulés mercredi soir au Patro de Jonquière.
Organisée par la Table de concertation sur la violence faite aux femmes et adolescentes de Jonquière, cette initiative a pour but de sensibiliser et d’inciter la dénonciation de la violence faite envers les femmes.
L’événement visait aussi à souligner cette journée, qui est devenue chaque année un moment pour commémorer la mémoire des 14 femmes assassinées en 1989.
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Johanne Bérubé, une mère de famille de Dolbeau-Mistassini ayant vécu de la violence conjugale il y a une dizaine d'années, a participé à l’événement.
Elle a livré une conférence visant à raconter son calvaire, à boucler la boucle sur ce qu’elle a vécu et pour encourager les femmes à dénoncer les situations de violence. Elle s’était entretenue au micro de Place Publique plus tôt en journée.
[Mon ex-conjoint] avait peaufiné des plans pour m’assassiner de toutes les façons possibles. C’est-à-dire de me viser avec un .303 Magnum dans mon salon, pour me tirer avec une arme à feu, me faire exploser dans mon véhicule, me faire kidnapper et me ramener vivante ou morte à lui. Il a même engagé un tueur à gages pour me faire assassiner. [...] On dirait qu’il n’avait plus rien à perdre. Il m’a dit qu’il était prêt à tout perdre, même sa maison
, faisant référence à son ex-conjoint Jimmy Bouchard.
L’homme originaire de Saint-Stanislas avait été condamné à sept ans de pénitencier en 2019 pour avoir comploté dans le but de tuer son ex-conjointe Johanne Bérubé.
Il a toutefois été libéré sous condition en 2021.