L’intégration de personnel infirmier africain va bien, selon le CISSS du Bas-Saint-Laurent
Salima Haddad, infirmière originaire de l'Algérie et son collègue, Jean-Baptiste Mibelibi, originaire du Cameroun
Photo : Radio-Canada / Jean-Luc Blanchet
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent confirme que l’intégration de 36 infirmières et infirmiers originaires d’Afrique se déroule « très bien ».
Lors d’une conférence de presse organisée mardi après-midi, le CISSS
a présenté aux médias le parcours de cette relève pour des installations de Rimouski et de Matane.Une vingtaine d’entre eux sont arrivés à Rimouski en septembre et 16 autres sont arrivés à Matane à la fin octobre.
Ils sont tous en train de compléter une attestation d’études collégiales afin de se qualifier comme membres de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.
Les cégeps de Rimouski et de Matane sont des partenaires pour assurer cette formation complémentaire.
Il y a certaines compétences, dans certains pays, qui sont moins développées étant donné la jeunesse ou la vieillesse de la population
, explique la directrice des formations continues et du développement institutionnel au Cégep de Rimouski, Julie Gasse. On parle aussi de la périnatalité, par exemple : dans certains pays, c’est moins développé.
Ces nouveaux arrivants bénéficient d’ailleurs de bourses d’études de 500 $ par semaine pour la durée de leurs études. Ces bourses sont versées par le ministère de l’Immigration du Québec.
Le CISSS
du Bas-Saint-Laurent leur garantit également trois ans d’emploi.Avec les informations d'Isabelle Damphousse