Un Manitobain condamné à 3 ans de prison pour fabrication d’armes avec une imprimante 3D

Les autorités ont saisi deux pistolets de type Glock imprimés en 3D.
Photo : Fourni par l'Agence des services frontaliers du Canada
Un Manitobain de 35 ans a été condamné à une peine totale de 3 ans de prison pour avoir fabriqué des armes avec une imprimante 3D. Une perquisition à son domicile en décembre 2021 a permis de saisir des armes imprimées en 3D, une imprimante et des munitions.
Les agents du Centre de traitement du courrier international de Toronto ont intercepté un colis suspect destiné à l'accusé en septembre 2021. Il contenait des composants d'armes à feu nécessaires à l'assemblage d'un pistolet de type Glock imprimé en 3D, ce que les autorités appellent un pistolet fantôme.
Les enquêteurs criminels de l’Agence des services frontaliers du Canada à Winnipeg (ASFC) ont ouvert une enquête, ce qui les a menés jusqu’à la résidence du suspect trois mois plus tard.
Nous agissons pour protéger les Canadiens contre la violence liée aux armes à feu. Les armes fantômes constituent un risque sérieux et croissant
, déclare le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendocino, dans un communiqué.
L’homme accusé de plusieurs infractions à la Loi sur les douanes et au Code criminel du Canada a plaidé coupable au Palais de justice de Steinbach, au sud de Winnipeg.
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Le directeur général de l’ASFCCela continue d'être une priorité absolue pour l'Agence et une façon importante de contribuer à la sécurité publique, en protégeant les collectivités à qui nous offrons nos services au quotidien.
Plus tôt, cette année, le Service de police de Winnipeg a annoncé la saisie d’une arme à feu créée en partie à partir d’une imprimante 3D, dénonçant un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur dans la ville.