Pompière à Edmonton, un métier qui suscite de l’intérêt auprès des femmes

Des pompières d'Edmonton passionnées par leur métier, dont Natika Pigeon à gauche et Jessica LaMer, deuxième à partir de la gauche.
Photo : Service des pompiers d'Edmonton
Des pompières veulent encourager d'autres femmes à se lancer dans une carrière au Service d’incendie d’Edmonton, malgré un processus de sélection très compétitif.
Entre 2021 et 2022, il y a eu 1944 candidatures, dont seulement 89 ont été retenues. Parmi ce groupe figuraient 175 femmes, dont cinq ont obtenu un emploi chez les pompiers.
Les embauches se font après un départ à la retraite ou pour augmenter le nombre de personnels à la suite de l’ouverture de nouvelles casernes en ville.
Comme c’est un travail d’équipe, il faut être forte, mais vous n'avez pas besoin d’être la plus forte
, dit Jessica LaMer, diplômée de l’Université de l’Alberta.
« Si vous en avez la passion, n’importe qui peut devenir pompière. »
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La connaissance du métier se fait par le camp Ignite proposé le temps d’un week-end en été. Il permet à des femmes et des personnes de sexes divers de comprendre le quotidien des pompières et le processus à suivre pour déposer sa candidature.
Une vingtaine de femmes ont rejoint le camp cette année.
On leur donne différents entraînements
, explique Asha Wrightsell, responsable des initiatives prioritaires du Service d’incendie d’Edmonton. La Ville propose aussi un programme de cadets pour des élèves du secondaire qui a mené à des embauches.
À l’heure actuelle, Edmonton a environ 1200 pompiers, dont 12 sont des femmes, soit deux fois plus qu’il y a cinq ans. Le Syndicat des pompiers d’Edmonton compte 70 femmes, un nombre qui inclut les mécaniciennes et les répartitrices d’appels.
D'après les informations d'Ishita Verma