Les bénévoles sont prêts pour la 31e guignolée des médias
Léo Bouchard, de Chicoutimi, en sera à sa deuxième collecte dans les rues lors de la guignolée des médias. Il est responsable d’une des intersections les plus importantes. Son petit-fils Liam l’a accompagné mercredi pour récupérer les dossards.
Photo : Radio-Canada / Myriam Gauthier
La collecte dans les rues de la guignolée des médias a lieu jeudi matin un peu partout au Saguenay–Lac-Saint-Jean à partir de 7 h. L’an dernier, elle avait permis d’amasser autour de 265 000 $ pour les soupières de la région.
À la Soupe populaire de Chicoutimi mercredi, c’était la distribution des dossards et de tout le matériel aux responsables des bénévoles qui seront au poste pour la 31e année.
Au total, ils seront autour de 200 dans la région à donner de leur temps en bravant le froid. Certains d'entre eux participent à cette collecte depuis la première heure.
Pour sa part, Louis Jalbert en sera à sa trentième guignolée des médias jeudi.
Ça fait partie de notre ADN. Je pense que c’est important de s’impliquer. Ce qu’on ramasse, cet argent-là, ça permet aux gens qui sont seuls d’au moins manger une fois par jour. Mais, de plus en plus aussi, des familles sont mal prises
, a illustré Louis Jalbert.
Des bénévoles arrivés au cours des dernières années sont eux aussi au rendez-vous, comme Léo Bouchard.
Je me suis aperçu que dans la société, il y a beaucoup de grands besoins qui se font sentir dans notre région, proche de nous. [...] Comme première année, l’année passée, j’ai vraiment adoré, puis honnêtement, là, quoi qu’on en dise, les gens sont super généreux, sympathiques
, a raconté M. Bouchard, qui participera ainsi à sa deuxième collecte dans les rues.
Avec l’inflation qui grimpe en flèche, les besoins sont de plus en plus criants. Les visages ont changé à la Soupe populaire de Chicoutimi, constate le directeur général Bertin Riverin.
Il y a beaucoup plus de jeunes qu’auparavant. Avant ça, il y avait une clientèle, je dirais, grosso modo, entre 40 et 70 ans, mais maintenant, on a des gens dans la trentaine et même dans la vingtaine. On a quelques étudiants qui viennent
, a expliqué M. Riverin.
L'an dernier, cet organisme chapeauté par la Fondation Monseigneur-Léonce-Bouchard a préparé environ 22 200 repas, ce qui représente environ le tiers du total de la région.
La guignolée est essentielle aux soupières de la région, rappelle Roger Dufour, administrateur à la Soupe populaire de Chicoutimi.
C’est la principale source de financement. Donc, si on n’a pas cette source de financement-là, bien évidemment qu’on ne peut pas continuer
, a-t-il énoncé.
Aux soupes populaires
Les profits de la guignolée des médias sont entièrement remis aux soupes populaires de chaque région :
- Soupe populaire de La Baie
- Soupière de Jonquière
- Soupe populaire de Chicoutimi
- Soupe populaire de Mistassini
- Soupière de Kénogami
- Soupe populaire de Saint-Félicien
- Marmite fumante d’Alma
Les bénévoles récolteront aussi des dons jeudi et vendredi à Place du Royaume.
Il sera possible de donner jusqu’au 31 décembre en ligne (laguignoleeslsj.com (Nouvelle fenêtre)) et de donner par message texte en textant NOEL
au 20222 pour faire un don de 10 $.
D'après un reportage de Myriam Gauthier