Chlorophylle met en vente deux manteaux fabriqués à Saguenay

Claudie Laroche est la directrice marketing pour Chlorophylle. Elle est photographiée avec le manteau pour femme, le Chicoutimi.
Photo : Radio-Canada / Béatrice Rooney
Deux ans après avoir entrepris des démarches pour rapatrier une partie de sa production au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les deux premiers manteaux de Chlorophylle à être de nouveau fabriqués dans la région sont maintenant disponibles en boutique partout au Québec et en ligne.
Les deux nouveaux manteaux d'hiver, le Saguenay et le Chicoutimi, portent fièrement leur nom. Le premier est un modèle pour hommes, disponible en deux couleurs, tout comme l’autre qui est conçu pour les femmes. Ils sont vendus 650 $.
Ce sont les premiers modèles de l'entreprise régionale à être de nouveau fabriqués à Saguenay, plusieurs années après que la production ait été déplacée en Asie.
Ç'a toujours été un projet qui nous animait, mais on n'avait pas les reins assez solides pour le faire, parce que ça prend quand même beaucoup de logistique, ça prend de la main-d'oeuvre, des machines
, a raconté Claudie Laroche, directrice du marketing pour Chlorophylle.
La production locale permet d'avoir un meilleur contrôle sur la qualité des vêtements et sur le transport. Chlorophylle affirme que ce sont surtout les valeurs de l'entreprise qui motivent cette décision.
Claudie Laroche a expliqué qu’il est important pour son employeur de redonner à la communauté, redonner un peu à l'environnement, encourager les gens d'ici, les emplois d'ici.
Les manteaux sont assemblés par une autre compagnie régionale, Perséides 3D, à Jonquière. Un imperméable, nommé Le Fjord, sera disponible au printemps. Il est confectionné par deux couturières de Chlorophylle.
Ça va être le fun quand on va les voir sur le plancher, accrochés, en boutique. Dire: “Ah, c'est moi qui l'ai fait, ça va être le fun"
, s’est réjouie la couturière Suzanne Boucher.
Chlorophylle entend faire des projets régionaux chaque année, mais attend de voir la réponse de sa clientèle avant de continuer sa production.
D’après un reportage de Béatrice Rooney