Nouvelle mobilisation en faveur d’un stationnement à étages près de l’hôpital

Les conseillers municipaux de Chicoutimi veulent mieux faire connaître le projet de stationnement à étages.
Photo : Radio-Canada / Philippe L'heureux
Cinq des six conseillers municipaux de l’arrondissement de Chicoutimi font une sortie en règle pour convaincre les citoyens d’appuyer la construction d’un stationnement à étages près de l’hôpital.
Le dossier est devenu si polarisant que la présidente du comité d’urbanisme de Saguenay et conseillère du district 8, Mireille Jean, brille par son absence depuis la relance des débats cette semaine.
Le projet de stationnement à étages était inclus dans le plan d’agrandissement du bloc opératoire, mais le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) l’a rejeté dans sa forme actuelle, il y a quelques jours.
La Commission municipale du Québec s’était d’ailleurs prononcée contre. Mais voilà que des élus de Saguenay suggèrent d’outrepasser la décision de la CMQ et de renverser l’opinion citoyenne.
« On fait faire des posts Facebook et on va demander l’avis des gens : "Que pensez-vous de ce projet-là?" »
Les conseillers municipaux estiment que le projet de stationnement a été mal présenté et qu’il est mal perçu.
Ça ne cache pas la vue, c’est deux étages
, explique Jacques Cleary.
La hauteur du stationnement proposé ne dépassait pas la ligne des arbres actuelle
, renchérit Marc Bouchard.
Les conseillers municipaux espèrent ainsi créer un mouvement d’appui en amont d’une rencontre d’urgence que la ministre des Affaires municipales et députée de Chicoutimi, Andrée Laforest, a annoncée pour lundi.
On veut travailler avec Mme Laforest, on donne notre appui à 100 % à Mme Laforest. Elle est déjà bonne de nous avoir trouvé ce 500 millions de dollars. Il ne faut pas passer à côté. S’il faut travailler tous les jours avec elle, on va le faire
, a lancé le président de l’arrondissement de Chicoutimi, Jacques Cleary.
On va coopérer avec la décision qu'elle va prendre
, a-t-il ajouté.
De son côté, Michel Tremblay déplore que le débat ait pris tant d'ampleur au fil des semaines.
On a de l’opposition partout. C’est pas facile d’être conseiller municipal parce qu’on a des décisions dures à prendre et on se fait ramasser souvent quand on change une décision pour un arbre. Mais on est là pour décider, on a été élu et on va continuer de le faire. Si on juge que pour l’économie de Chicoutimi c’est bon, bien on va y aller, on n’a pas le choix
, a-t-il mentionné.