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La faillite de Construction navale atlantique à Bas-Caraquet suscite un malaise

Le Lady Ester

La mise à l'eau du Lady Esther en 2018, un bateau de pêche construit par Construction navale atlantique

Photo : Construction Navale Atlantique

La faillite de l'entreprise Construction navale atlantique, au chantier de Bas-Caraquet, suscite un malaise dans la Péninsule acadienne.

La région misait énormément sur la construction de bateaux pour donner un nouveau souffle à l'économie locale.

L'atelier de Construction navale atlantique.

Le gouvernement provincial a vendu cette bâtisse, évaluée à plus d'un million de dollars, à Construction navale atlantique au prix de 400 000 $.

Photo : Radio-Canada / René Landry

La liste des créanciers de l'entreprise en faillite est longue et les sommes qu'ils tenteront de récupérer totalisent plus de deux millions de dollars.

Un sujet délicat

Certains créanciers sont surpris tandis que d'autres se disent peinés pour les dirigeants de Construction navale atlantique. Mais peu d'entre eux veulent en parler ouvertement.

J'ai été vraiment surpris, admet Gilles Basque, propriétaire de Gilles Basque Sales à Inkerman. Vraiment, je ne pouvais pas le croire. Mais c'est vrai que c'est vrai, là.

« Je ne le crois pas encore, même si j'ai eu ma lettre de créancier. »

— Une citation de  Gilles Basque, propriétaire de Gilles Basque Sales à Inkerman

Construction navale atlantique lui doit un peu plus de 9000 $, ce qui est loin d'être la somme la plus élevée. Mais il songe à d'autres entreprises dont il a vu le nom sur la liste de créanciers.

C'est difficile, surtout par le temps qui court, avec l'inflation, explique-t-il. Tout coûte cher. C'est certain que pour de petites compagnies, ça fait très très mal.

Des dizaines de milliers de dollars en fonds municipaux

Le gouvernement provincial s'est par ailleurs départi des deux grosses bâtisses qui servaient à la construction de bateaux.

Le chantier naval à Bas-Caraquet.

Au cours des deux dernières années, le gouvernement provincial a vendu ces deux grosses bâtisses à des entreprises privées.

Photo : Radio-Canada / René Landry

Les municipalités de Bas-Caraquet et de Caraquet ont injecté plusieurs dizaines de milliers de dollars dans le Centre naval du Nouveau-Brunswick à Bas-Caraquet.

Le maire de Caraquet, Bernard Thériault, déplore la tournure des événements.

L'histoire a voulu que les événements ne se soient pas terminés comme on aurait voulu, dit-il. J'ai toujours trouvé regrettable que la province ait liquidé l'organisation qu'on avait mise en place et qui marquait, je pense, le début de quelque chose de sérieux.

La première assemblée des créanciers aura lieu le 28 novembre prochain.

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