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En faillite, Construction navale atlantique doit plus de 2 millions $ à ses créanciers

L'atelier de construction naval atlantique.

Cette bâtisse a été vendue par le gouvernement provincial à Construction navale atlantique en février dernier.

Photo : Radio-Canada / René Landry

L'entreprise Construction navale atlantique, qui occupe une bâtisse au chantier de Bas-Caraquet, a déclaré faillite le 8 novembre dernier.

Le syndic en insolvabilité Raymond Chabot annonce une première assemblée des créanciers le 28 novembre prochain.

Une liste de plus d'une soixantaine de créanciers identifie surtout des entreprises de la Péninsule acadienne, mais également de l'extérieur, totalisant une somme de plus de 2 millions de dollars.

Parmi les créanciers, on trouve notamment :

  • Les Produits chimiques Citadel enr., de Notre-Dame-du-Mont-Carmel (Qc), pour 325 871 $;
  • Dugas Électrique ltée, de Caraquet, pour 301 277 $;
  • Nordic Réfrigération ltée, de Caraquet, pour 234 471 $;
  • NB Fiberglass, de Caraquet, pour 180 581 $;
  • L'Agence de promotion économique du Canada atlantique (APÉCA), pour 60 000 $.
L'enseigne de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique.

L'Agence de promotion économique du Canada atlantique figure sur la liste des créanciers de la faillite de l'entreprise Construction navale atlantique.

Photo : Radio-Canada

Le gouvernement provincial a vendu, en février dernier, une grosse bâtisse qui servait à la construction de bateaux à l'entreprise Construction navale atlantique.

L'évaluation de cette propriété est d'un peu plus d'un million de dollars, selon le Registre corporatif du Nouveau-Brunswick. Elle a été vendue pour la somme de 400 000 $.

Un peu plus de huit mois après la transaction, Construction navale atlantique est en faillite.

Le ministre n'était pas au courant

À Fredericton, le ministre responsable de la Société de développement régional, Réjean Savoie, n'est pas au fait de la situation.

Euh, je n'étais pas au courant qu'ils avaient fait faillite. Ce dont je suis au courant, ça a l'air que les opérations sont arrêtées, a-t-il déclaré.

Réjean Savoie répond aux questions des journalistes.

Le ministre Réjean Savoie assure qu'il ne savait pas que l'entreprise Construction navale atlantique était en faillite.

Photo : Radio-Canada / Michel Corriveau

Le ministre se dit désolé pour la perte d'emplois. Il souligne qu'au moment de la vente de la bâtisse par la province, l'entreprise qui la louait depuis 2015, avant de l'acquérir, était toujours en activité.

Les dirigeants de l'entreprise refusent d'accorder des entrevues ou de discuter de la situation.

Le maire de Caraquet blâme le gouvernement

Le maire de Caraquet, Bernard Thériault, se montre très critique envers le gouvernement provincial, en parlant de cette deuxième bâtisse du chantier vendue par la province au cours des dernières années.

Elle a été mise en vente à une compagnie qu'il savait déjà boiteuse, affirme-t-il. Ici, je blâme le gouvernement provincial d'avoir dû prendre quelque distance par rapport à tout ça. Là, on se retrouve dans une situation presque pire qu'on était en 2008 quand on a voulu reconstruire ça.

Bernard Thériault, maire de Caraquet

Le maire de Caraquet, Bernard Thériault, critique le gouvernement conservateur de Blaine Higgs dans sa gestion du chantier naval à Bas-Caraquet.

Photo : Radio-Canada / René Landry

Bernard Thériault déplore que le gouvernement provincial n'ait pas pu mener le dossier de la construction navale à bon port.

Je blâme le gouvernement provincial d'avoir dormi à la roue et d'avoir jeté l'eau, le bébé, le bain et presque toute la salle de bains, conclut-il.

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