Délit de fuite mortel à Victoriaville : l’identité de la victime connue

Des fleurs ont été déposées dimanche.
Photo : Radio-Canada / Pierrick Pichette
La Sûreté du Québec (SQ) a réussi à identifier le véhicule lié au délit de fuite mortel survenu samedi matin à Victoriaville. Pour le moment, il n'y a pas eu d'arrestation en lien avec ce drame qui a coûté la vie à Miguël Fréchette, 23 ans, originaire de Warwick.
Une information reçue du public samedi soir a permis aux enquêteurs de localiser le véhicule, qui était recherché, indique le sergent Stéphane Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec.
Pour le moment, il n'y a pas encore eu d'arrestation dans le dossier, indique la SQL'enquête est toujours ouverte et des témoins seront interrogés prochainement
, poursuit le sergent.
Dimanche, des fleurs ont été déposées en bordure de la route par des proches de Miguël Fréchette. Ces derniers ont décrit le jeune homme comme une personne attentionnée et très appréciée de son entourage.
Il était toujours un gars présent pour ses amis, un bon Jack, comme on pourrait dire. Je crois qu'il était très aimé de ses amis. […] On se rend compte que la vie ne tient qu'à un fil, c'est un choc d'apprendre ça
, a mentionné l'ancien coéquipier de la victime, William Pellerin.
« Miguël, c'était quelqu'un de vraiment aimé par tout le monde, comme la plupart du monde va dire, probablement. C'était quelqu'un qui aimait la vie, qui aimait vraiment ça être avec le monde et bouger. Lui, avoir du fun, c'était son but dans la vie. »
Rappel des faits
Le jeune homme de 23 ans a été happé mortellement sur le boulevard Arthabaska Ouest à la hauteur du parc de la Halte, samedi matin.
Un passant a fait la macabre découverte du corps inanimé de la victime vers 5 h. Son décès a été constaté au centre hospitalier.
Les policiers recherchaient une voiture de marque Kia Forte blanche, endommagée à l’avant du côté passager. Le véhicule aurait été fabriqué entre 2014 et 2017.
La division des enquêtes sur les crimes majeurs de la SQ s'est saisie du dossier.
Des reconstitutionnistes en enquêtes-collisions se sont rendus sur les lieux, samedi.