•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Une adolescente de Québec parmi l’élite mondiale du trampoline

Elle pose dans une veste d'équipe Canada devant un trampoline

Reportage de Jean-Philippe Martin.

Photo : Radio-Canada / Jean-Philippe Martin

Seulement trois ans après avoir commencé le trampoline, une jeune athlète de Québec s’envolera vers la Bulgarie pour y représenter le Canada. Dans un monde de haute voltige, Anne-Jolie Roy connaît une ascension fulgurante.

Tenue cette année à Sofia, la Compétition mondiale par groupes d’âge oppose chaque année les meilleurs trampolinistes de 11 à 21 ans. Deuxième meilleure athlète au pays dans sa catégorie cette année, Anne-Jolie Roy y sera chez les 15-16 ans, du 23 au 26 novembre.

J’ai vraiment hâte. C’est ma première compétition internationale. Je n’ai jamais pris aussi longtemps l’avion, lance tout sourire la membre du club de gymnastique Québec Performance.

Juste de recevoir mes vêtements du Canada, j’étais tellement contente. Je portais mon chandail avec la feuille d’érable à l’école. J’étais vraiment fier.

Du cirque au trampoline

Elle qui a d’abord fait du cirque à un jeune âge, puis de la gymnastique, Anne-Jolie Roy a été initié au trampoline au début du secondaire, à l’école Cardinal-Roy.

Une entraîneuse de Québec Performance, Rachel Drouin-Germain, était venue donner quelques cours de base aux jeunes du programme sport-études gymnastique. L’année suivante, un programme uniquement dédié au trampoline voyait le jour à Cardinal-Roy.

J’avais un peu perdu la flamme en gymnastique et j’étais blessée au poignet. En gym, j’aimais ce qui sautait et en trampoline, c’est juste ça, relate la jeune athlète.

Anne-Jolie Roy et son entraîneuse Rachel Drouin Germain discutent devant un trampoline.

Anne-Jolie Roy et son entraîneuse Rachel Drouin Germain.

Photo : Radio-Canada

Le changement de sport était donc tout naturel et la suite a donné raison à Anne-Jolie Roy. Alors que la plupart des compétitions étaient annulées, pandémie oblige, la jeune athlète a mis les bouchées doubles à l'entraînement à la palestre de Charlesbourg.

Toujours plus haut

La progression de sa jeune athlète a été plus rapide que quiconque aurait pu le prédire, admet Rachel Drouin-Germain. Elle a une bonne force musculaire et une orientation spatiale incroyable. La combinaison gagnante était là pour un cheminement rapide. On ne pouvait pas prendre notre temps, explique l’entraîneuse.

Si elle a vite maîtrisé des manœuvres difficiles, estime pour sa part Anne-Jolie Roy, c’est aussi parce qu’elle n’a pas froid aux yeux.

Quand on commence à sauter haut, il faut aimer tourner et être prêt à ne pas toujours retomber sur ses pieds. S’il y a un défi à relever, si je rate un mouvement et que je me plante, je vais recommencer, décrit celle qui s’inspire de la double championne olympique canadienne, Rosie MacLennan.

Les olympiques, c’est le rêve de tout athlète, admet d’ailleurs la trampoliniste de 16 ans. Mais elle ajoute du même souffle que sa propre route vers les grandes compétitions internationales ne fait que commencer.

En Bulgarie, mon objectif premier est de finir mes routines. Mais peu importe si je chute ou pas, ce sera une belle expérience et j’ai beaucoup de chance d’y aller.

Avec les informations de Jean-Philippe Martin

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...