Le feu de forêt à Mont-Saint-Pierre est maintenant maîtrisé

Le feu a pris naissance à mi-montagne sur le pic à Émilio, à l'est du village. (Archives)
Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a réussi à maîtriser cet avant-midi l’incendie qui s’est déclaré lundi soir à Mont-Saint-Pierre. Épaulés de pompiers municipaux, les 28 pompiers de l'organisation encore sur le terrain travaillent maintenant pour éteindre complètement le brasier qui s'est étendu sur 5,1 hectares.
Nos équipes vont rester jusqu’à l’extinction [du feu] et ça peut prendre quelques jours
, indique l’agente à la prévention et aux communications de la SOPFEU , Isabelle Gariépy.
Selon le directeur du Service de sécurité incendie de la MRC
de la Haute-Gaspésie, Steve Dumont, la situation s’est considérablement calmée. C’est plus tranquille [visuellement] sur la montagne maintenant, estime-t-il. C’était un feu de sol, de surface qu’on appelle, plutôt qu’un feu de cime. Ce qui paraissait impressionnant, c’était les feuilles mortes et les bouts de tronc qui traînaient par terre.
« Le pire est derrière nous et la population de Mont-Saint-Pierre n’a plus rien à craindre. »
Conditions favorables
Le chef pompier indiquait qu’à la suite de la rencontre de mercredi matin, les pompiers de Saint-Maxime-du-Mont-Louis ont été libérés. Un véhicule et deux pompiers sont restés sur place pour prêter main-forte aux pompiers forestiers de la SOPFEU
.Steve Dumont explique que dans les circonstances, les conditions étaient tout de même favorables pour aider les pompiers dans leur travail.
On avait un vent qui soufflait vers la montagne et non vers le village, et il ne faisait pas 20 ou 30 degrés. Alors oui, c’était impressionnant et ce n’est pas quelque chose qu’on voit souvent en Haute-Gaspésie à cette période-ci de l’année
, constate Steve Dumont.
Selon lui, les dommages ne seront pas nécessairement apparents sur la montagne.
La forêt de sapinage est encore debout et on voit aussi que la forêt est encore verte, mais c’est plus au niveau du sol que le travail reste à faire
, conclut M. Dumont.
Avec les informations d'Isabelle Lévesque, Pierre Chapdelaine de Montvalon et Bruno Lelièvre