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Mathieu Fleury n’exclut pas un retour dans l’arène politique mais s’accorde une pause

Mathieu Fleury de profil en entrevue.

Mathieu Fleury insiste sur le fait que « la politique [l]’intéresse mais que la partisanerie [l]’intéresse peu ». (Archives)

Photo : Radio-Canada / Jonathan Dupaul

Radio-Canada

À quelques jours de la fin de ses mandats de 12 ans comme conseiller municipal à Ottawa, Mathieu Fleury assure qu’il entend profiter d’une pause de quelques années, mais il n’exclut pas la possibilité de retourner dans l’arène politique un jour ou l’autre.

Je ne suis pas désintéressé. J’ai seulement besoin d’une pause. Mon petit a cinq ans et on en attend un autre en avril. Je vais donner autrement à ma communauté, a dit M. Fleury, qui souhaite tout le succès à Mark Sutcliffe.

S’il effectue un retour, cela risque d’être comme candidat à la mairie d’Ottawa, un poste auquel il a réfléchi avant de décider de ne pas tenter sa chance. Il admet qu’il est difficile de dire non à la politique provinciale, mais cet ordre de gouvernement semble moins faire son bonheur.

« La politique m’intéresse. La partisanerie m’intéresse peu. Je me le fais souvent reprocher. Moi, je m’en fous de la couleur [du parti politique] de la personne devant moi. Je veux seulement aider le citoyen en étant rationnel. »

— Une citation de  Mathieu Fleury, conseiller sortant

Sa dernière journée comme conseiller municipal aura lieu lundi. Le lendemain, il partira en congé pour six semaines. Après? J’ai des occasions au logement national, au sport national ou pour la gestion d’une organisation communautaire, a-t-il confié au micro de l’émission Les matins d’ici.

M. Fleury est photographié en marge d'une réunion du conseil municipal d'Ottawa.

Comme conseiller du quartier Rideau-Vanier, Mathieu Fleury a été une des premières voix les plus progressistes autour de la table du conseil municipal. (Archives)

Photo : Radio-Canada / Jean Delisle

Revivre des émotions

À quelques jours de la fin de sa carrière politique, Mathieu Fleury admet revivre plein d’émotions en retournant 12 ans en arrière.

Il se rappelle du jeunot de 25 ans sur le point d’être assermenté. Mon cœur pompait. La gorge piquait. J’étais tout en sueur! J’étais le plus jeune conseiller, et de loin. La plupart avaient 55 ans. Je suis très heureux de ce que j’ai pu amener à la table du conseil. J’ai fait partie du changement de garde et de génération, dit-il avec fierté.

Changement de garde dans Rideau-Vanier : le bilan de Mathieu Fleury

ÉMISSION ICI PREMIÈRE • Les matins d'ici

Mathieu Fleury, souriant.

Pour se faire élire, il avait mobilisé 10 amis pour cogner à 22 000 portes à deux reprises, se souvient-il. Je venais de finir l’université. Je trouvais qu’il y avait beaucoup de négatif à la Ville d’Ottawa, alors je voulais être à l’écoute des gens. Je n’ai pas prononcé une seule fois le nom de Georges Bédard, poursuit M. Fleury, qui avait finalement battu M. Bédard de justesse.

Mathieu Fleury offre son appui au nouveau maire, Mark Sutcliffe, à la nouvelle élue de Rideau-Vanier, Stéphanie Plante, et à l’ensemble du conseil municipal. Je vois une uniformité en espérant que la cohésion et la collaboration se poursuivent, a-t-il dit souhaiter, ne voulant pas que le conseil soit aussi divisé que lors du dernier mandat de Jim Watson.

Trois politiciens posent pour une photo.

Stéphanie Plante (au centre) remplacera Mathieu Fleury (à gauche). Elle retrouvera également Rawlson King (à droite) au conseil municipal d'Ottawa. (Archives)

Photo : Radio-Canada / Christian Milette

En attendant son éventuel retour, l’homme de 37 ans va profiter de sa nouvelle vie en se permettant parfois de contempler tout ce qu’il a accompli à la Ville d’Ottawa dans un quartier qui est aux prises avec des enjeux de grande ville dans une petite communauté.

On est un des quartiers où il y a eu le plus d’investissements en 12 ans, mais il y a encore des enjeux avec les sans-abris, de toxicomanie, de santé mentale et avec les nouveaux arrivants. Mais je me suis investi dans le logement, où nous sommes en position de bâtir 1000 unités par année pendant 10 ans, s’est-il targué.

Dans un monde idéal, il aimerait que les trois ordres de gouvernement collaborent mieux. Selon lui, ils travaillent mal ensemble, et on l’a vu avec les camionneurs. Par ailleurs, la santé est une compétence provinciale, mais quand quelqu’un s’injecte [des drogues] dans la rue, qui est responsable? a-t-il laissé entendre.

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